7 ans plus tard, la banquière cambrioleuse revient
La jeune banquière avait fait le casse-parfait, à Dinard, et était partie avec le magot : 200 000 euros. C’était il y a sept ans. Rebondissement dans l’affaire cette année : elle revient. Et a été jugée à Saint-Malo.
A 6h57 ce 12 mai 2010, les images des caméras de surveillance du Crédit Mutuel de Dinard montrent une jeune femme pénétrer dans la banque avec un sac. Elle se dirige vers la salle des automates, puis vers un coffre-fort et enfin, s’empare de boîtes en carton contenant des fonds de caisse. Cinq minutes plus tard, elle quitte les lieux et disparaît en voiture. Avec un butin de 199 970 euros. C’était il y a sept ans.
La jeune femme est facile à identifier : elle est une des employés de l’agence. Et le jour-même, elle s’est volatilisée dans la nature après avoir vidé son propre compte en banque.
On ne la retrouve pas
Mais le coup est bien joué : impossible de retrouver celle qui sera jugée et condamnée en son absence un an plus tard, sous le coup d’un mandat d’arrêt. Elle a pris la fuite par la route direction la Belgique, puis Cologne en Allemagne, où elle embarque pour la Turquie, où vit une partie de sa famille. Le signalement transmis aux aéroports ne sera pas de grande utilité…
Pour ce braquage hors norme, elle est condamnée à 15 mois de prison ferme.
Rebondissement inattendu cette année : elle a le mal du pays ! Alors elle décide de rentrer. Elle comparaissait donc le 3 octobre dernier à Saint-Malo, 7 ans plus tard, pour rendre compte des faits pour la première fois.
Au prétexte d’une histoire d’amour…
Pour expliquer son geste, elle invoque une tumultueuse histoire d’amour. Ayant dérobé l’argent pour lui, et n’en ayant gardé que « 2 à 3000 euros » pour son voyage jusqu’en Turquie.
Une histoire incroyable que met sérieusement en doute le procureur.
De retour depuis septembre en France, la jeune femme posée et élégante n’a pas perdu son temps : elle dispose déjà de deux propositions d’embauche, dans une compagnie d’assurances… et dans une banque. Mais comme on peut l’imaginer, elle ne pourra donner suite à cette dernière proposition : au-delà de sa condamnation à deux ans de prison avec sursis, il lui est désormais interdit d’exercer dans une entreprise bancaire…