La détresse d’une mère
Nathalie vit à Saint-Lunaire. Elle élève seule son fils, Anthony, atteint d’un autisme très sévère. Dans 4 mois, elle n’aura plus aucune solution de prise en charge pour lui. Les établissements spécialisés de la région qu’elle a contactés lui semblent se dérober les uns après les autres…
Anthony est un enfant atteint d’un autisme sévère. « Il ne parle pas. Il crie. Il pique des colères. Jette des objets. Il a des mouvements agressifs envers luimême et envers les autres… » décrit sa mère Nathalie.
Actuellement, Anthony, 8 ans, est pris en charge par l’hôpital de jour du centre Winnicott à Saint-Malo 4 jours par semaine de 10h à 16h. Or, selon la médecin pédopsychiatre de l’établissement, qui par ailleurs souffre d’un cruel manque de places, cette prise en charge n’est plus adaptée pour cet enfant. « En conséquence, nous ne pourrons plus accueillir Anthony à la fin de juillet 2018 » rappelle-t-elle dans une lettre adressée à l’Agence Régionale de Santé (ARS), le 9 janvier dernier.
« On vous appellera »
Toutes les démarches engagées depuis plusieurs mois, tant par le centre Winicott que par la maman, pour trouver une solution en vue d’une prise en charge éducative sont restées vaines. « Nous n’avons plus de place en ce moment. Dès qu’il y en aura une à se libérer, nous vous appellerons ».
Nathalie ne supporte plus cette réponse stéréotypée des Instituts Médico Educatifs (IME) du secteur : « Je sais qu’au moins l’un d’entre eux a admis des enfants dont la demande était postérieure à celle d’Anthony ».
Elle soupçonne ces établissements de reculer devant les difficultés potentielles de la prise en charge de son fils et de donner la priorité à des cas moins « lourds ».
Un père « totalement absent »
Totalement épuisée, Nathalie n’en peut plus ! Anthony exige une attention et un investissement de tous les instants. Car en plus des troubles précités, il doit être changé comme un bébé : « Je vis au milieu des couches, des draps souillés et des lessives à sécher » soupire la maman. Et le père ? « Il est totalement absent, incapable de faire face à ses responsabilités tant il est lui-même englué dans ses propres problèmes. On ne peut absolument pas compter sur lui ! ».
« Ne nous abandonnez pas ! »
Au moins, la prise en charge d’Anthony à Winnicott permet-elle à Nathalie, déjà au bord de la rupture, de souffler quelques heures par semaine. Mais qu’adviendra-t-il à partir de juillet si aucune solution n’est mise en place ? C’est sûr, Nathalie, une maman complètement isolée, ne pourra pas faire face et le pire est à craindre. En désespoir de cause, elle lance un appel à l’aide pour elle et pour « son petit garçon » : « Ne nous abandonnez pas ! »
De notre correspondant Gilles SANTIER LE PAYS MALOUIN AUX ÎLES MARQUISES.
Loïc et Michelle, qui habitent au petit Paramé sont partis aux îles Marquises. Pour la photo, ils ont posé avec Félicie, la propriétaire de la pension Temetiu village ; et nous ont envoyé un souvenir plein de soleil de leur passage à Atuona, sur l île dHiva Oa, ainsi qu’une pensée
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