Des pêcheurs et des poissons heureux

Ils bénéficient à Beaufort d’un superbe milieu naturel, parfaitement protégé et entretenu.

Le maire Jean-Francis Richeux et Thierry Nuss, son premier adjoint, ont invité les artisans, les commerçants ainsi que les acteurs du tourisme (chambre d’hôte, gîte, camping…) pour une réunion participative sur le thème suivant, « Devenir acteur de sa commune ».

Saint-Père compte 55 artisans et la volonté des élus est de réunir régulièrement les acteurs économiques afin de faire grandir la commune. « Je pense que les commerçants, artisans et hébergeurs veulent savoir ce qui va être réalisé dans leur entourage », souligne le maire, qui a présenté les projets pour 2018.

Cette réunion était également l’occasion pour eux d’obtenir plus d’informations, de poser des questions afin d’obtenir les bonnes réponses ou un conseil.

Les projets

En avril, l’ouverture du parc d’accrobranche sur le site du Fort de Saint-Père, va créer quinze emplois et compte bien accueillir environ 50 000 visiteurs.

Concernant la qualité de l’eau, de l’air et la préservation de l’environnement, la mise en place de 10 km de haies bocagères seront un plus pour les péréens.

Pour ce qui est du tourisme, le maire a rappelé aux hébergeurs qu’il existait un site internet où ils peuvent mettre leurs annonces et trouver une vraie information, un site qui est visité environ 7 000 fois par mois.

L’assemblée générale de la Pêche plerguétine, présidée par Paul Nixon, s’est déroulée dimanche à la salle de la cerisaie en présence de bon nombre de ses adhérents. Ils sont 144 à faire partie de cette association, permettant de taquiner le poisson à Beaufort, site cher également au syndicat de l’eau du pays de Saint-Malo.

Et pour cause : l’étang de Beaufort alimente largement en eau potable la région, ce qui suppose un entretien des berges dont se chargent depuis toujours les pêcheurs de la commune. Lesquels seront aidés dorénavant par l’entreprise que le syndicat de l’Eau du Pays de Saint-Malo compte mandater pour participer au travail.

Avelinage

Une bonne nouvelle pour la Pêche Plerguétine qui, par ailleurs, va continuer à aleviner son plan d’eau favori en carpes, brochets, sandres… Autant de poissons heureux ici comme le sont leurs pêcheurs, tous pouvant bénéficier d’un cadre agréable et d’une eau de bonne qualité, condition pour que la faune aquatique s’y reproduise. « D’autant que les alevinages, à Beaufort comme ailleurs, subissent toujours beaucoup de perte, causée notamment par les carnassiers qui peuvent se régaler ici en poisson blanc ». C’est pourquoi l’association de pêche ne lésine en matière d’alevinage, comme le prouve son coût annuel : de 2 500 à 3 000 euros. Voilà qui garantit de bonne parties de pêche à partir du 10 mars, jour de son ouverture à Beaufort.