Des Dolois à l’assaut des 107 km du Trail des Corsaires
107 km, c’est la distance de l’épreuve de course à pied qui, via Dinan, sera disputée le samedi 24 février par plusieurs centaines de compétiteurs dont quelques-uns de Courir à Dol. Le départ sera donné à cinq heures du matin de l’auberge de jeunesse de Saint-Malo où s’achèvera également l’épreuve, bien plus tard.
« Reste à savoir si, le soir, tous les coureurs seront à l’arrivée tant l’épreuve sera éprouvante ». Une question que peuvent se poser déjà les participants en solo, certains en revanche de découvrir des paysages superbes durant ce trail organisé dans la vallée de la Rance. L’occasion pour eux d’arpenter au pas de course les chemins escarpés longeant les deux rives de cet estuaire où, en vue de l’épreuve, s’entraînent Chrystelle Lecharpentier, Véronique Le Bonniec, Annie Charuel et Hervé Maillard. Tout au moins quand ces quatre membres de Courir à Dol ne se soumettent pas dans les rues de la ville du même nom à ce même régime en compagnie de leurs camarades de club.
Course en relais pour d’autres
Certains autres des sportifs du club dolois seront d’ailleurs au départ du Trail des corsaires, « mais par équipe de quatre, puisque la course pourra se dérouler sous forme de relais pour ceux qui le souhaitent ». C’est le cas de Jean-Yves Marion, président de Courir à Dol, bien au fait aussi en matière de préparation sportive à la satisfaction des compétiteurs du club, soumis de sa part, depuis décembre dernier, « à un plan d’entraînement très bénéfique ». Bien sûr, il est particulièrement suivi par Chrystelle Lecharpentier, Véronique Le Bonniec, Annie Charuel et Hervé Maillard. D’autant qu’ils feront le parcours en solo dans la vallée de la Rance, à l’aller par la rive droite et au retour par la rive gauche.
15 h à 18 h de course
« Notre but est de mettre entre 15 et 18 h pour couvrir la distance », indique Chrystelle Lecharpentier, fort capable d’y arriver au vu de performances qui l’ont souvent conduite sur les podiums. Si tout se passe bien, elle fera la course de bout en bout avec Véronique Le Bonniec, autre sportive ayant, comme Chrystelle et Annie, quelques périples du même genre à son actif, mais « à chaque fois sur route ». Et non en pleine nature, sur des chemins de terre que redoutent un peu les deux sportives « surtout s’ils sont rendus boueux et glissants par la pluie ». Des conditions qui sont en revanche plus habituelles pour Hervé Maillard. « J’apprécie beaucoup de courir dans les beaux endroits que réservent la forêt, la montagne et le bord de mer », témoigne cet habitué des trails qui devrait pouvoir rapidement devancer ses camarades de club, d’ailleurs déjà averties de ses intentions. Malgré tout, les Doloises devraient avoir de la compagnie tant la participation sera importante lors de ce trail qui, en tout cas, obligera chacun à se munir non seulement d’un peu de nourriture et d’eau, mais aussi d’une couverture de survie, d’une lampe et d’un sifflet, histoire pour les organisateurs de retrouver plus facilement les éventuels égarés nocturnes.