Des images chocs de bovins s’enfonçant dans une mare de lisier
Mardi 30 janvier, l’association L214 a diffusé des images chocs d’un élevage bovins situé à Meillac. On y voit des vaches s’enfoncer dans une mare de lisier.
ardi 30 janvier, l’association L214 a publié des photos chocs d’un élevage de soixante bovins, situé à Meillac. Les images ont été prises dimanche 21 janvier 2024. Les vaches et veaux s’enfoncent dans une mare de lisier « pour accéder au peu de nourriture à leur disposition. » « Ils sont abreuvés avec une eau croupie. Certains n’ont pas survécu et sont ensevelis dans la boue », dénonce l’association
MUn cadavre recouvert de boue
« Une vache très maigre est enfermée dans une remorque, sans eau. Les animaux vivent dans des parcs délabrés, sans litière, sans endroit sec pour se coucher. Un cadavre recouvert de boue est dévoré par un chien », décrit l’association L214.
L214 pointe l’insuffisance des actions entreprises par l’État dans le suivi et l’accompagnement des exploitations. « Les élevages de bovins pour la production de viande affichent les revenus et le niveau de vie les plus faibles, toutes productions agricoles confondues. »
« On ne compte plus le nombre de cas où les services vétérinaires de l’État manquent à leur mission de contrôle. Depuis combien d’années cette situation gravissime perdure-t-elle dans cet élevage de Meillac ? Comment peut-on laisser des animaux dans cet état en toute connaissance de cause ? La responsabilité de l’État est évidente. »
Ces maltraitances animales ont été signalées aux services vétérinaires de la préfecture d’Ille-et-Vilaine. Ces conditions perduraient « depuis plusieurs années », selon L214 qui a déposé une plainte pour abandon et mauvais traitement. Selon nos informations, la mairie avait déjà fait des signalements. « On n’a pas attendu L214 pour agir. Pour les animaux c’est très dommageable mais je ne vais pas commenter un fait privé », souligne Georges Dumas, le maire de Meillac.
Ce mardi 30 janvier l’oeuvre assistance aux bêtes d’abattoirs, les services vétérinaires et la gendarmerie se sont rendus sur place pour évacuer les animaux qui devraient être mis dans une zone de quarantaine.