Le Pays Malouin

4,3M€ de travaux pour le CNR : « La route sera longue » déclare le maire

Didier Butault, président du club nautique de Saint-Suliac (Rennes), se désole devant le retard du projet de rénovation. Le maire répond.

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➜ 102 personnes se sont réunies à la salle Gillet dimanche 28 janvier, pour le traditionn­el repas organisé par les membres du CCAS. Le maire, et les élus étaient présents pour célébrer l’évènement auquel le père Gérard était convié. C’est sous le contrôle de leur animatrice que les enfants du SIVU ont fait le service.

➜ C’est la chanteuse Ann-Laora qui a assuré l’animation musicale, en chantant un répertoire de variétés. « Je suis ravi que vous soyez parmi nous, j’ai une pensée pour les beaux visages qui ont quitté le paysage », a déclaré Pascal Bianco, qui a fait honneur aux doyens de la commune. Etaient absents Gilberte Debiais et Maurice Aubert né en janvier 1923, âgé de 101 ans. Etaient présents (photo) Jean Mordrel et Bernadette Prigent tous deux nés en 1926 et âgés de 98 ans. Le maire et Laurence Allain 1ère adjointe, ont remis un bouquet de fleurs à chacun, entourés des membres du CCAS de Saint-Suliac.

Le Club nautique de Rennes, est locataire du bâtiment propriété de la commune de SaintSulia­c, et qui date de 1993.

« Je suis amer et j’ai un pincement au coeur, car ce sujet est discuté depuis deux ans. Nous avons rempli un dossier tripartite, avec la mairie et la Région, tout était sur rail, et depuis plus rien. Nous avons régulièrem­ent des doléances à cause de la promiscuit­é des douches et des vestiaires. Aujourd’hui nous avons plus de 100 adhérents, et nos infrastruc­tures ne sont pas aux normes, cela impacte aussi les salariés. Nous avons sollicité le maire à plusieurs reprises, en vain », a déclaré Didier Butault au Pays Malouin, la semaine dernière.

Un chantier à plus de 4M€

Contacté à ce sujet, le maire, Pascal Bianco à accepté de nous présenter quelques éléments de l’étude menée par le cabinet Ajurna pour la rénovation du club nautique. Une étude qui a couté 30 000€ à la commune. C’est un dossier synthétisé d’une vingtaine de pages, qui présente trois variantes différente­s pour le chantier, un schéma directeur de circulatio­n y est prévu, pour la phase opérationn­elle. Un budget colossal, car la seule mise à niveau est estimée à 1,9M€, 2,9M€ pour la variante avec extension et, 4,3M€ pour la rénovation globale - ces montants sont exprimés hors taxes.

Un dépôt de plainte contre le club

La cale des Caissières dont l’état d’usure est à son paroxysme, est portée par SMA, mais au grand dam des élus, le dossier a pris une année de retard, à cause du manque de réponse des entreprise­s. « Régulièrem­ent,

nous déplorons des glissades entraînant des blessures sur les enfants du club. Récemment, cette situation, nous a valu un dépôt de plainte par une famille » précise le président du club.

« À chaque mail reçu du club nous indiquant qu’un incident avait eu lieu, nous avons fait le nécessaire pour nettoyer la cale. La règlementa­tion nous interdit l’utilisatio­n de produits acides, nous faisons ce que nous pouvons avec les moyens dont nous disposons » a réagi le maire.

Le CNR est un budget annexe

« L’étude de faisabilit­é à démarré mai 2022 et le rapport final nous est parvenu en septembre 2023. Le cabinet Ajurna s’est appuyé en parallèle sur un cabinet confrère, car Saint-Suliac est classé, et il y a des spécificit­és techniques très complexes. Nous avons eu 10 réunions avec le comité de pilotage, Didier Butault à été régulièrem­ent convié, et s’est fait représente­r a chaque fois par son directeur de base. Nous sommes une commune de 1 093 habitants et ne pouvons pas financer les sommes estimées par l’étude » déclare Pascal Bianco, qui précise que les travaux du club nautique rentrent dans un budget annexe à la commune, car la région Bretagne et l’Etat sont également concernés. L’édile ignore encore quelles seront les subvention­s éligibles. « Je souhaite travailler sur ce projet côte à côte avec Didier et non face à face. Le dossier n’est pas à l’arrêt, mais la route sera longue » conclut Pascal Bianco.

De notre correspond­ante Anna HOGREL

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