Grâce à l’AVF, « nous tissons des liens »
Paul, 77 ans, a encadré la randonnée
« Avec mon épouse MarieClaire, nous sommes revenus vivre à Saint-Malo lorsque nous avons fait valoir nos droits à la retraite », explique
Paul Heleu
Paul Heleu. « Nous avons découvert l’AVF grâce à ma belle-mère. Comme nous aimons beaucoup marcher, nous nous sommes inscrits à l’activité randonnée. J’ai eu l’opportunité d’en être l’animateur pendant une dizaine d’années et je continue d’en faire partie pour assurer la sécurité des déplacements avec mon gilet rouge. À travers cette activité, nous tissons des liens avec les membres du groupe, mais aussi lors de certaines animations et moments conviviaux organisés par l’association. »
Jeannine, 70 ans, est responsable des accueillant(e)s
C’est par le bouche-à-oreille que Jeannine Abi Saab, native
Jeannine Abi Saab
de Saint-Malo, a connu l’AVF. « C’est Jeannine Houitte, une bénévole de cette association, qui m’a convaincue. Lorsque j’ai pris ma retraite, je me suis inscrite à l’activité de peinture sur porcelaine. J’ai également fait de la marche, ce qui m’a permis de faire connaissance avec d’autres personnes. »
Un an plus tard, « on m’a proposé de rejoindre le groupe d’accueillant(e)s qui renseigne les nouveaux arrivants lors des permanences. Je suis ensuite devenue responsable des accueillant(e) s et chargée d’accueil pour veiller à la bonne tenue des pots de convivialité. En septembre, tous les accueillant(e)s sont sur le pont pour enregistrer les nouveaux arrivants quelques jours après le Village des associations ».
Marie-France, 66 ans, a lancé le Café-Jardin
« J’arrive de région parisienne et j’étais déjà membre des AVF. C’était donc logique pour moi de prolonger cette adhésion pour mieux connaître Saint-Malo et m’y intégrer », indique MarieFrance Benoist, qui se dit « sensible à la nature, aux fleurs et aux arbres ». « Je participais à l’activité Café-Jardin dans mon précédent lieu de vie. J’ai constaté que cette activité n’existait pas à SaintMalo, alors j’ai proposé mes services pour qu’elle voie le jour. Aux beaux jours, nous nous retrouvons une fois par mois pour un café chez un hôte qui accepte d’ouvrir son jardin. C’est intéressant, car chaque jardin reflète la personnalité et les goûts de chacun. Ça permet aussi de s’échanger quelques conseils. Cela se veut libre et spontané, ce n’est pas un concours du plus beau jardin. »
Marie-France Benoist