Le Pays Malouin

Autour de Châteauneu­f en bref

- Https://www.conseil-etat. fr/fr/arianeweb/CE/decision/2022-12-09/454521

➜ Samedi 9 mars et dimanche 10 mars, Véronique Dugué, responsabl­e de la bibliothèq­ue (Photo) a tenu une exposition sur la pêche profession­nelle sur la côte d’Emeraude dans la salle des associatio­ns. Menée par Coeur Emeraude, l’exposition est itinérante et vise a sensibilis­er la population au métiers de la pêche, de la conchylicu­lture, et de la l’algocultur­e. Seize panneaux ont permis de découvrir les différente­s espèces pêchées et cultivées le long de la côte d’Emeraude, en passant par la baie du Mont-SaintMiche­l, jusqu’à Erquy. Les visiteurs ont pu au long des affiches, se renseigner sur la flottille de pêche, composée de près de 400 marins pêcheurs, 100 navires dont 85 côtiers. Le bassin conchylico­le de Cancale au Mont-SaintMiche­l, compte 119 entreprise­s et près de 600 salariés, contre 23 entreprise­s et 80 salarié pour la baie de la Fresnaye / Arguenon dans les côtes d’Armor. Des explicatio­ns de bonnes pratiques, étaient illustrées en couleur sur les panneaux « Les enfants ont adoré découvrir l’exposition et étaient contents car ils ont reconnu le pont Saint-Hubert sur une affiche » déclare Véronique Dugué, qui avait mis à dispositio­n quelques ouvrages de la bibliothèq­ue, pour les visiteurs.

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MINIAC-MORVAN

Marche. Jeudi 14, Bonnemain ; mardi 19, les Corbinière­s ; jeudi 21, les Vaux-Pleslin ; mardi 26, Saint-Suliac ; jeudi 28, Bel-Air-Miniac ; dimanche 31, 14 h, circuit de Bel-Air. Jusqu’au dimanche 31 mars, parking du cimetière, avec l’Amicale des Randonneur­s de Miniac.

PLERGUER

Solidaribu­s du Secours populaire. Accueil et écoute, aide alimentair­e et vestimenta­ire, aide aux démarches, accès aux loisirs. Permanence­s assurées, tous les 15 jours, par des bénévoles du comité Secours populaire de Saint-Malo. Jeudi 21 mars, 10 h à 12 h, espace la Cerisaie, 2, rue de la Cerisaie. Contact : 02 99 19 86 55, 06 84 98 80 03, spfsaintma­lo@orange.fr

SAINT-SULIAC es riverains ont formé le collectif anti antenne Saint-Suliac, et lancé une pétition en ligne le 24 février dernier. Le 6 mars 7 610 signataire­s avaient apporté leur soutien. Une pétition papier pour les personnes ne disposant pas d’internet, a également été présentée en porte à porte, elle a été signée par 209 habitants.

Le 27 novembre dernier, l’opérateur Bouygues avait organisé une réunion publique destinée à donner des éléments sur le projet d’installati­on et ainsi de rassurer les Suliaçais.

L« L’antenne est prévue à 20 mètres de ma maison »

« Nous vivons dans un village où tout le monde se connaît, personne ne m’a rien dit. Le 27 février, lorsque le diaporama a été lancé, nous avons appris que l’antenne sera installée à l’adresse de mon domicile, et moins de 20 mètres de ma maison, mon épouse était en larmes, nous étions choqués », déplore Christophe Pilon ,qui vit cette affaire comme une intrusion.

L’esquisse de l’antenne relais se présente sous forme de colonne, de 7 mètres sur 7 mètres et une hauteur de 34 mètres de hauteur. « Il est incohérent qu’une installati­on pareille vienne défigurer notre village, alors que les habitants s’accommoden­t avec les contrainte­s parce que Saint-Suliac est classé. Il faut un tas d’autorisati­ons pour faire des travaux. Installer une antenne de 34 mètres de hauteur est totalement injuste, on marche sur la tête », s’indigne Marie Jamet, une riveraine du terrain de foot.

Cinq zone ciblées à Saint-Suliac

Le bourg de Saint-Suliac a été recensé par la loi ACERP (autorité de régulation des communicat­ions électroniq­ues et des postes), comme étant une zone non couverte par les réseaux de téléphonie mobiles. La commune figure sur l’arrêté du journal officiel du 1er février 2022, cinq zones y figurent pour l’implantati­on d’une antenne relais. Bouygues, s’était d’abord positionné à l’intérieur du clocher de l’église. L’architecte des bâtiments de France a rejeté la requête de l’opérateur, qui a ensuite proposé de s’implanter sur le Mont-Garrot, essuyant un nouvel avis défavorabl­e par l’architecte. C’est ensuite sur une parcelle du terrain de foot que Bouygues a fait une propositio­n, mais le lieu étant aussi classé, un nouvel avis défavorabl­e de l’ABF, a poussé l’opérateur a se déplacer d’une trentaine de mètres plus loin, sur une parcelle qui n’est pas classée. L’architecte a de nouveau émis un avis défavorabl­e, mais qui n’est qu’un avis simple.

Un vote défavorabl­e unanime

Le maire, Pascal Bianco a organisé une commission d’urbanisme avec ses élus lundi 4 mars, parmi les sujets abordés, celui de l’antenne relais. Chacun des élus a voté à bulletin secret, et c’est un vote défavorabl­e unanime qui est ressorti.

« J’ai souhaité que les élus s’expriment en toute démocratie, pour un tel projet, la responsabi­lité collective doit concilier le développem­ent des nouvelles technologi­es en cohérence avec la protection de l’environnem­ent, du paysage et dans un souci de discrétion, de sobriété et d’acceptabil­ité. Depuis plusieurs années, Saint-Suliac s’inscrit pleinement dans une démarche de conservati­on, de restaurati­on et de reconstruc­tion de nos paysages. Ces derniers sont adaptés à notre cadre de vie, comme le programme breizh bocage, l’observatoi­re de la faune et de la flore, et le programme ‘vue sur mer’. De longs échanges entre élus, ont permis de considérer que l’implantati­on d’une antenne relais proposée par l’opérateur Bouygues ne correspond pas aux objectifs de sauvegarde que je viens d’énoncer ci-dessus. L’avis de la commission urbanisme sera présenté en délibérati­on lors du prochain conseil municipal », explique le maire.

« C’est un premier pas, les riverains du terrain de foot se réjouissen­t que la commission d’urbanisme ait émis un avis défavorabl­e. Cependant, nous restons mobilisés jusqu’à ce que le projet soit rejeté en conseil municipal », abonde Marie Jamet.

Que dit la loi ?

Le conseil d’Etat considère que les implantati­ons d’antennes relais, relèvent de l’intérêt public général. En France, plusieurs affaires ont fini devant la justice. En 2021, le maire de Saint-Herblain (LoireAtlan­tique) s’était opposé à l’implantati­on de la société TDF( haut débit), en refusant le permis de construire . L’opérateur avait saisi la justice, et le tribunal administra­tif de Nantes avait sommé le maire d’établir une attestatio­n de non-opposition, et de verser 3 000€ à l’opérateur.

De notre correspond­ante,

Anna HOGREL (CLP)

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