Autour de Châteauneuf en bref
➜ Samedi 9 mars et dimanche 10 mars, Véronique Dugué, responsable de la bibliothèque (Photo) a tenu une exposition sur la pêche professionnelle sur la côte d’Emeraude dans la salle des associations. Menée par Coeur Emeraude, l’exposition est itinérante et vise a sensibiliser la population au métiers de la pêche, de la conchyliculture, et de la l’algoculture. Seize panneaux ont permis de découvrir les différentes espèces pêchées et cultivées le long de la côte d’Emeraude, en passant par la baie du Mont-SaintMichel, jusqu’à Erquy. Les visiteurs ont pu au long des affiches, se renseigner sur la flottille de pêche, composée de près de 400 marins pêcheurs, 100 navires dont 85 côtiers. Le bassin conchylicole de Cancale au Mont-SaintMichel, compte 119 entreprises et près de 600 salariés, contre 23 entreprises et 80 salarié pour la baie de la Fresnaye / Arguenon dans les côtes d’Armor. Des explications de bonnes pratiques, étaient illustrées en couleur sur les panneaux « Les enfants ont adoré découvrir l’exposition et étaient contents car ils ont reconnu le pont Saint-Hubert sur une affiche » déclare Véronique Dugué, qui avait mis à disposition quelques ouvrages de la bibliothèque, pour les visiteurs.
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MINIAC-MORVAN
Marche. Jeudi 14, Bonnemain ; mardi 19, les Corbinières ; jeudi 21, les Vaux-Pleslin ; mardi 26, Saint-Suliac ; jeudi 28, Bel-Air-Miniac ; dimanche 31, 14 h, circuit de Bel-Air. Jusqu’au dimanche 31 mars, parking du cimetière, avec l’Amicale des Randonneurs de Miniac.
PLERGUER
Solidaribus du Secours populaire. Accueil et écoute, aide alimentaire et vestimentaire, aide aux démarches, accès aux loisirs. Permanences assurées, tous les 15 jours, par des bénévoles du comité Secours populaire de Saint-Malo. Jeudi 21 mars, 10 h à 12 h, espace la Cerisaie, 2, rue de la Cerisaie. Contact : 02 99 19 86 55, 06 84 98 80 03, spfsaintmalo@orange.fr
SAINT-SULIAC es riverains ont formé le collectif anti antenne Saint-Suliac, et lancé une pétition en ligne le 24 février dernier. Le 6 mars 7 610 signataires avaient apporté leur soutien. Une pétition papier pour les personnes ne disposant pas d’internet, a également été présentée en porte à porte, elle a été signée par 209 habitants.
Le 27 novembre dernier, l’opérateur Bouygues avait organisé une réunion publique destinée à donner des éléments sur le projet d’installation et ainsi de rassurer les Suliaçais.
L« L’antenne est prévue à 20 mètres de ma maison »
« Nous vivons dans un village où tout le monde se connaît, personne ne m’a rien dit. Le 27 février, lorsque le diaporama a été lancé, nous avons appris que l’antenne sera installée à l’adresse de mon domicile, et moins de 20 mètres de ma maison, mon épouse était en larmes, nous étions choqués », déplore Christophe Pilon ,qui vit cette affaire comme une intrusion.
L’esquisse de l’antenne relais se présente sous forme de colonne, de 7 mètres sur 7 mètres et une hauteur de 34 mètres de hauteur. « Il est incohérent qu’une installation pareille vienne défigurer notre village, alors que les habitants s’accommodent avec les contraintes parce que Saint-Suliac est classé. Il faut un tas d’autorisations pour faire des travaux. Installer une antenne de 34 mètres de hauteur est totalement injuste, on marche sur la tête », s’indigne Marie Jamet, une riveraine du terrain de foot.
Cinq zone ciblées à Saint-Suliac
Le bourg de Saint-Suliac a été recensé par la loi ACERP (autorité de régulation des communications électroniques et des postes), comme étant une zone non couverte par les réseaux de téléphonie mobiles. La commune figure sur l’arrêté du journal officiel du 1er février 2022, cinq zones y figurent pour l’implantation d’une antenne relais. Bouygues, s’était d’abord positionné à l’intérieur du clocher de l’église. L’architecte des bâtiments de France a rejeté la requête de l’opérateur, qui a ensuite proposé de s’implanter sur le Mont-Garrot, essuyant un nouvel avis défavorable par l’architecte. C’est ensuite sur une parcelle du terrain de foot que Bouygues a fait une proposition, mais le lieu étant aussi classé, un nouvel avis défavorable de l’ABF, a poussé l’opérateur a se déplacer d’une trentaine de mètres plus loin, sur une parcelle qui n’est pas classée. L’architecte a de nouveau émis un avis défavorable, mais qui n’est qu’un avis simple.
Un vote défavorable unanime
Le maire, Pascal Bianco a organisé une commission d’urbanisme avec ses élus lundi 4 mars, parmi les sujets abordés, celui de l’antenne relais. Chacun des élus a voté à bulletin secret, et c’est un vote défavorable unanime qui est ressorti.
« J’ai souhaité que les élus s’expriment en toute démocratie, pour un tel projet, la responsabilité collective doit concilier le développement des nouvelles technologies en cohérence avec la protection de l’environnement, du paysage et dans un souci de discrétion, de sobriété et d’acceptabilité. Depuis plusieurs années, Saint-Suliac s’inscrit pleinement dans une démarche de conservation, de restauration et de reconstruction de nos paysages. Ces derniers sont adaptés à notre cadre de vie, comme le programme breizh bocage, l’observatoire de la faune et de la flore, et le programme ‘vue sur mer’. De longs échanges entre élus, ont permis de considérer que l’implantation d’une antenne relais proposée par l’opérateur Bouygues ne correspond pas aux objectifs de sauvegarde que je viens d’énoncer ci-dessus. L’avis de la commission urbanisme sera présenté en délibération lors du prochain conseil municipal », explique le maire.
« C’est un premier pas, les riverains du terrain de foot se réjouissent que la commission d’urbanisme ait émis un avis défavorable. Cependant, nous restons mobilisés jusqu’à ce que le projet soit rejeté en conseil municipal », abonde Marie Jamet.
Que dit la loi ?
Le conseil d’Etat considère que les implantations d’antennes relais, relèvent de l’intérêt public général. En France, plusieurs affaires ont fini devant la justice. En 2021, le maire de Saint-Herblain (LoireAtlantique) s’était opposé à l’implantation de la société TDF( haut débit), en refusant le permis de construire . L’opérateur avait saisi la justice, et le tribunal administratif de Nantes avait sommé le maire d’établir une attestation de non-opposition, et de verser 3 000€ à l’opérateur.
De notre correspondante,
Anna HOGREL (CLP)
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