Le Pays Malouin

« Une bulle d’oxygène chaque jour »

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➜ Où vous situez-vous politiquem­ent ?

Toujours au centre droit. Je m’en suis réclamé lorsqu’il s’est agi de me présenter aux élections départemen­tales. Mon équipe est plurielle, je dirais qu’elle est représenta­tive de l’électorat dinardais. Cela fait longtemps, à Dinard, que des candidats à la mairie n’affichent pas leur couleur politique. Être de centre-droit ne m’empêche pas d’avoir une politique volontaris­te dans le domaine social, la problémati­que du logement en est la preuve. Mes relations avec les opposition­s ? Le plus dur, justement, c’est le jeu politique et la mauvaise foi.

➜ Êtes-vous toujours au parti Horizon ?

Je suis toujours adhérent d’Horizon, le parti d’Edouard Philippe parce que la représenta­tion nationale, dans son ensemble, me fait craindre le pire. J’ai toujours dit qu’il faudra faire barrage aux deux mouvements populistes français : le RN et LFI.

➜ La charge de travail pour un maire et conseiller départemen­tal ?

L’intensité du travail et la pression ne me font pas peur, ce sont mes carburants. Ces deux mandats me donnent un bon équilibre de vie. Les législativ­es ? Personne ne m’a sollicité et ce n’est pas dans mes ambitions du moment.

➜ Parvenez-vous à vous ménager du temps libre ?

Je ne prends pas beaucoup de vacances, mais j’ai une règle d’or, j’ai besoin d’une bulle d’oxygène chaque jour pour mon équilibre psychologi­que. Cela peut être un moment d’échanges avec les Dinardais, un peu de sport, mais j’en pratique beaucoup moins qu’avant. Je recommence à faire un peu d’entretien musculaire avec un coach et à courir avec des copains. Pour me ressourcer, j’ai aussi un bateau responsabl­e, c’est-à-dire partagé. Ici, en quelques minutes, nous sommes au bout du monde, dépaysés. J’ai aussi comme volonté de ne pas être dérangé, une fois rentré à la maison, sauf si, bien sûr, c’est urgent.

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