Les Méret, des mariés en platine
Saint-Georges-de-Reintembault, 1954; SaintLunaire, 2024 : 70 ans après leur mariage, Marie-Thérèse et Robert Méret se sont redit
« oui ».
Et dire que cette belle aventure de vie n’est due qu’à un heureux hasard : lui est agriculteur, apprenti dès ses 13 ans ; elle est dans le commerce ; ils se rencontrent, se marient et c’est le curé de Saint-Georges qui les informe qu’une entreprise est à reprendre à Saint-Lunaire ! Ce sera la droguerie de la Poste et entreprise de peinture, impasse éponyme, leur affaire dès 1954, une semaine après leur mariage.
Bien connus dans la commune
70 ans plus tard, les voici, les idées bien claires : c’est leur journée ! À la mairie, le matin, les deux mariés ont été reçus par Michel Penhouët, ravi de célébrer ainsi une fort belle et grande histoire lunairienne. À l’église, l’après-midi, le Père Christian Faimonville les a accompagnés en une cérémonie religieuse de bénédiction. En leur domicile lunairien enfin, leur famille et leurs amis ont fêté leurs noces de platine autour d’un verre de l’amitié. On doit à la vérité et à leurs qualités humaines et relationnelles de dire que leurs amis sont nombreux. Marie-Thérèse et Roger ont été Lunairiens quelque 70 ans, artisans commerçants presque tout autant et très actifs dans la vie associative et paroissiale : conseiller municipal (sous le mandat de Paul Lebreton), président de l’APEL Sainte-Catherine (on le revit même à la manifestation contre sa fermeture), président du Cinéma Familial, membres du conseil paroissial, animateur du Pardon de Saint Lunaire, des processions… Les Méret étaient connus, pas seulement des clients de leur entreprise de peinture, et sur plusieurs générations. « Ils connaissaient beaucoup de monde, Gérard et Marie-Edith, leurs enfants, le savaient. Mais nous avons été étonnés et surpris par la rapidité et le nombre de personnes qui ont répondu favorablement à notre invitation. »
Ces noces de platine auront été l’occasion, pour Marie-Thérèse et Roger, de retrouver leurs proches, leurs anciens clients, leurs amis Dommage : la salle Aimé Le Foll n’était pas disponible, mais ils furent tout de même une centaine à fêter la vie bien remplie des mariés de platine.