L’importance des hébergeurs du territoire
➜ Le week-end dernier, le stade de Charléty en région parisienne accueillait la phase aller des championnats de France de football de table Subbuteo par équipe, ainsi que la Coupe de France individuelle Open et catégories. Cinq Combourgeois s’étaient déplacés. Fanch Coquillon obtient le meilleur résultat en individuel avec sa place de finaliste de Coupe de France, catégorie U20. Yann Loarec et Thomas Ponté ont été stoppés en 1/8 de finale Open et Skander Farza en 1/4.
Une quarantaine d’hébergeurs du territoire a été reçue en mars par la communauté de communes. L’occasion notamment d’aborder les modes de location qui ont évolué.
Autour de thématiques qui les concernent directement, l’objectif « était de mettre en lumière l’importance qu’ils ont dans l’activité touristique sur le territoire de la Bretagne romantique », indique Christian Toczé, vice-président en charge du tourisme.
Le nombre d’hébergeurs en hausse
Aujourd’hui, 263 hébergements touristiques sont répertoriés sur le territoire, dont 47 chambres d’hôtes, 74 meublés classés et 11 hébergements insolites.
« Le plus souvent, ces hébergeurs qui proposent un meublé de tourisme ou une chambre d’hôte à la location saisonnière, sont des particuliers qui n’ont pas forcément toutes les clés pour se lancer, alors même que cet accueil touristique se développe ».
Un mode de location qui évolue
Les modalités de location ont évolué, principalement dans leur commercialisation, notamment avec l’apparition des platesformes telles que Booking, Airbnb ou encore Greengo. Conséquence, le nombre de locations sur le territoire augmente.
L’objectif principal de ces locations saisonnières reste une source de revenus. « Elle est de plus en plus plébiscitée par les propriétaires, mais s’accompagne aussi d’obligations », rappelle la CCBR, particulièrement « l’obtention d’un numéro de Siret, d’une déclaration en mairie de l’hébergement, de déclarations aux impôts des revenus générés par la location… ».
Des démarches administratives « à réaliser par les propriétaires de chambres d’hôtes et de meublés de tourisme, qu’ils soient classés ou non ».
Des recettes pour la collectivité
L’essor du tourisme sur le territoire permet, par la collecte de la taxe de séjour et grâce aux recettes collectées, « de mettre en valeur le territoire et attirer de nouveau touristes ».
Un dispositif financier bénéfique, donc, selon les élus. Ils estiment ainsi que le touriste « participe aux dépenses publiques dont il bénéficie, comme l’aménagement des espaces naturels, l’entretien des circuits de randonnée, l’ingénierie touristique et la mise en valeur du territoire au travers de la Destination Saint-Malo Baie du MontSaint-Michel ».
L’intérêt des locations classées
Hélène Quentin, référente territoriale classement Atout France a présenté les avantages du classement d’une location meublée tourisme. « Le classement s’effectue à l’initiative du propriétaire et permet d’indiquer aux futurs locataires le niveau de confort et de prestation du meublé. C’est une valeur ajoutée indéniable et une possibilité de se différencier face à une concurrence croissante ».
Elle invite également à ne pas confondre classement et label : « Le classement influe sur le calcul de la taxe de séjour et le label a une dimension plus commerciale ».
Préserver les ressources
Le tourisme engendre une augmentation de population sur le territoire, donc une consommation plus importante des ressources. Jean-Michel Lebreton, chef du service eau - assainissement de la CCBR, a donc sensibilisé les acteurs en lien avec le tourisme.
« Ils sont concernés par cette problématique et des initiatives très simples peuvent permettre d’économiser cette ressource précieuse. Il nous semblait important de profiter de cette réunion pour en parler », précise Christian Toczé. « D’autres réunions d’information seront certainement proposées à l’avenir pour continuer cet accompagnement des hébergeurs sur le territoire ».