Le Pays Malouin

Sébastien Costic bluffe jusqu’aux fans de Céline Dion !

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Le chanteur imitateur Sébastien Costic, né à Saint-Malo, bluffe jusqu’aux fans de Céline Dion avec son incarnatio­n de la diva québécoise. Son spectacle se joue dimanche 5 mai au Phare de Saint-Coulomb.

➜ Le Pays Malouin : Vous avez longtemps mené de front votre carrière d’artiste et de professeur des écoles près de Rennes. Vous avez fini par lâcher l’enseigneme­nt ?

Sébastien COSTIC : Je n’enseigne plus depuis deux ans, je suis en disponibil­ité. Ça devenait compliqué, mon emploi du temps était très chargé. J’avais l’impression d’enchaîner, enchaîner, enchaîner... sans toujours prendre de plaisir dans les deux métiers. Je n’étais peutêtre pas à 100% dans chacun des deux domaines. Là, je suis à fond dans le spectacle et dans cette tournée. Mais je n’ai pas arrêté d’enseigner par dépit ; peut-être que je reprendrai dans cinq ou six ans, quand j’aurai l’âge de quitter les lumières !

➜ C’est le premier spectacle que vous dédiez à une seule artiste, Céline Dion. Il est très différent des précédents ?

C’est bien sûr un hommage, un spectacle qui retrace sa carrière et ses plus grands tubes. Il y a une quinzaine de morceaux, que j’interprète avec des danseurs ; c’est un show très coloré, avec écran vidéo géant. Mais il y a aussi beaucoup d’humour, beaucoup de fun. C’est pour ça que ça s’appelle Céline part en live. Elle y parle de ses jumeaux, de sa vie après René, de sa ménopause, de ses 56 ans... J’ai écrit tous les textes entre les chansons. Je ne voulais pas que ce soit uniquement un spectacle de reprises, on se serait un peu ennuyé.

➜ Vous définissez-vous comme un sosie vocal ?

Je n’aime pas trop ce terme. Des journalist­es l’ont utilisé, mais je le trouve un peu fort. Moi, je suis chanteur imitateur de voix féminines, et en l’occurrence de Céline Dion. Elle est tellement performant­e. Je préfère rester humble et dire que j’incarne Céline Dion à ma manière.

➜ Avez-vous la même discipline qu’elle ?

J’ai des coachs vocaux, de danse, je respecte une hygiène de vie. C’est un travail à 100 %. Il faut bien dormir la nuit, se coucher assez tôt, faire du sport. Je fais du footing en forêt et je vais aussi en salle. Il faut bien sûr entraîner sa voix tous les jours, faire attention, ne pas parler trop fort. Le jour du spectacle, je ne parle pas trop dans la journée ; je fais des vocalises l’après-midi puis juste avant la représenta­tion.

➜ Ce genre de spectacles doit-il se faire avec l’accord de l’artiste ?

Céline Dion connaît mon existence et a vu ce que je fais. Je l’ai rencontrée en 2016 à Las Vegas à l’issue de mon show, que j’ai joué pendant un an là-bas. Elle a trouvé ça original que, pour une fois, ce soit un homme qui l’imite et pas une femme. Mais c’était il y a 8 ans et mon travail a évolué. J’aimerais maintenant la rencontrer en France. On s’était dit que peut-être elle viendrait en mars au début de la tournée

➜ Vous avez noué un lien particulie­r avec le public ?

Je passe toujours beaucoup de temps avec le public après le spectacle. Parfois il y a une heure et demie de queue, 300 personnes qui attendent ! Ce qui est étonnant, c’est que certains profitent de ce moment-là pour me parler de leur vie privée, de leurs hauts et de leurs bas, de leurs problèmes. C’est une mission de l’artiste de passer du temps avec les gens pour leur envoyer du rêve, des paillettes et aussi leur donner de l’espoir.

Propos recueillis par Bernadette RAMEL

■ Dimanche 5 mai, à 16h, au Phare de Saint-Coulomb. Tarif : 30€ / 26€ pour les moins de 16 ans. Placement libre. Billetteri­e sur Weezevent, www. francebill­et.com, www.fnac, Fnac - Carrefour - Intermarch­é - Magasins U, www.ticketmast­er.fr

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