Le Penthièvre

À la bonne heure !

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« Viens à la maison, y a le printemps qui chante. Viens à la maison, tous les oiseaux t’attendent » , chantait Cloclo. Mais asteure, après des mois de ce qui a semblé être un interminab­le automne, on l’attend encore le printemps…

Vivement les apéros les pieds dans l’eau

Avec le changement d’horaire qui intervient ce week-end, on perd une heure de sommeil, mais on gagne une heure de soleil. Et sous le ciel gris breton, ce qui est pris est pris. Ne dit-on pas qu’ici il fait beau plusieurs fois par jour ? Mieux vaut voir le verre à moitié plein, en espérant retrouver très vite le plaisir des apéros les pieds dans l’eau !

« Sitôt que le printemps apparaît sous les cieux, dans les cerveaux germe un brin de folie. Par un charme puissant, doux et mystérieux, ces messieurs jeunes ou vieux trouvent toutes les femmes jolies » , plaisantai­t avec une pointe de grivoiseri­e le génial Achille Zavatta. Butineurs et butineuses sont de sortie.

Le retour des festivals

Au parfum des fleurs s’ajoutent celui des herbes fraîchemen­t coupées, le bruit des tondeuses, le goût des premières fraises et les sonorités entraînant­es des festivals qui pointent le bout de leur nez : Andel’Ir, Art Rock, Groin d’Folie, Bobital, Folies en Baie…

De quoi oublier les grisailles de notre époque ? « Au printemps de quoi rêvais-tu ? Vieux monde clos comme une orange. Faites que quelque chose change » , peut-on souhaiter avec Jean Ferrat. Un peu de poésie dans ce monde gouverné par des brutes, ça ne ferait pas de mal.Œ

« Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! Mars, avril au doux sourire, mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! » (Victor Hugo).

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