Catherine et Michel, nouveaux bénévoles pour la bonne cause
amedi se tenait la traditionS nelle braderie de printemps du Secours populaire, à la salle Escapade. Dès l’ouverture de nombreuses personnes, jeunes familles ou personnes seules, attendaient en espérant être les premières pour pouvoir profiter des bonnes affaires.
Ancienne ambulancière
L’équipe des responsables admet : « On attend avec impatience cette braderie qui permet à de nombreuses familles d’acheter à petits prix de l’habillement, des chaussures, du linge, des jouets ou autres objets indispensables à la vie de tous les jours. D’autres viennent acheter par solidarité. »
Parmi les bénévoles deux petits nouveaux. Catherine et Michel, « heureux d’être là ».
Catherine ambulancière à la retraite raconte : « J’ai toujours été partante pour être bénévole. Par mon ancien métier, taxi et ambulancière, j’ai l’habitude de côtoyer des situations pas toujours réjouissantes. »
«Un peu de temps pour les autres»
Michel, ancien conseiller en agriculture, ajoute : « C’est un peu de nos valeurs que nous mettons en pratique : la solidarité, le partage, l’accueil des plus précaires... » « C’est aussi un moment de rencontres avec les membres de l’équipe et les personnes qui viennent fouiller et acheter » , continue Catherine. Tous les deux concluent avec le sourire, « en retraite, on peut se permettre de donner un peu de temps aux autres ! »
Colin Perrault et son équipe de la médiathèque ont proposé le film La Belle Hélène de Plumaugat, présenté à la salle de l’Escapade. Un véritable succès aussi bien auprès des jeunes que des plus âgés.
Réalisé par Florence Dottin de Toulouse qui, après une vie d’artiste professionnelle très intense, a tout quitté tout pour s’installer en pleine campagne bretonne. Elle rencontre alors Hélène, 91 ans, qui vit à l’ancienne, travaille son jardin toute la journée, rit et chante avec une belle énergie.
Le personnage d’Hélène
« Hélène aujourd’hui, 94 ans, a eu une vie rude dans une pauvreté agricole comme la plupart de ceux qui vivaient ainsi à l’époque. Habitant une toute petite ferme, elle a gardé les vaches à 8 ans pour payer sa blouse pour aller à l’école. Mariée très jeune, elle a été veuve à 36 ans avec 3 enfants… »
La vieille femme vit toujours seule, volontairement sans confort, sans eau chaude, salle de bain, ni chauffage à part sa grande cheminée ouverte. « La modernité n’a pas eu d’impact sur elle... »
Nombreuses réactions
Les réactions dans la salle ont été nombreuses. Les plus jeunes se sont étonnés de l’absence de salle de bains. « Des images et des paroles d’une telle simplicité ! » « Un film génial retraçant bien la vie à la campagne d’autrefois. À Plénée-Jugon, beaucoup ont vécu cette vie. »
De nombreux souvenirs sont remontés à la surface chez de nombreux spectateurs. « On parlera d’Hélène aux gens qui oublient d’être heureux. »