Le Penthièvre

Après la mort des deux amis, les enquêteurs privilégie­nt la thèse de la noyade accidentel­le

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Lundi 15 avril, les corps d’un homme et d’une femme avaient été découverts sans vie dans une réserve d’eau, à Erquy. L’enquête s’oriente vers une noyade accidentel­le.

n en sait davantage sur O les circonstan­ces du drame survenu à Erquy. Lundi 15 avril, deux corps avaient été découverts flottants à la surface d’un bassin artificiel de rétention d’eau d’une exploitati­on maraichère. Mercredi 17 avril, Nicolas Heitz, procureur de la République de Saint-Brieuc, a communiqué au sujet de l’affaire qui concerne une femme de 30 ans et un homme de 25 ans.

« La jeune femme décédée travaillai­t au sein de cette exploitati­on et était logée dans une caravane au sein de cette exploitati­on. Le jeune homme retrouvé décédé était un de ses amis. » ˆ La brigade de recherches de la compagnie de gendarmeri­e de Saint-Brieuc était saisie d’une enquête en recherches des causes de la mort.

Une soirée à Planguenou­al

Selon les premiers éléments de l’enquête, le couple avait passé une soirée festive, à Planguenou­al, samedi 13 avril, en compagnie d’un troisième jeune homme. Avant de revenir dans la caravane. « Ils auraient alors ensemble consommé de l’alcool et des stupéfiant­s s’agissant notamment de kétamine appartenan­t au jeune homme décédé » , poursuit le procureur.

« Face à l’état d’excitation de ses deux amis » , le témoin aurait préféré dormir dans sa voiture. Le lendemain, il aurait récupéré ses affaires « sans s’inquiéter » ˆ de leur absence.

Noyade accidentel­le

Lundi matin, inquiet de ne pas voir son employée au travail, le maraîcher avait contacté les parents de la jeune femme.

Après avoir fait le tour de l’exploitati­on, ce sont eux qui ont fait la macabre découverte. Les corps flottaient dans un bassin artificiel de rétention d’eau, à proximité de la caravane.ˆ

Les constatati­ons réalisées permettaie­nt de relever une profondeur maximale de 1,17 mètre au plus profond et une bâche glissante sur son fond. NICOLAS HEITZ, PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE

Originaire­s des Côtes-d’Armor

Le parquet a requis des mesures d’autopsies ainsi que des analyses toxicologi­ques.ˆ

« C’est très triste » , souffle Henri Labbé, maire d’Erquy. Il avait été appelé sur place par les gendarmes et les pompiers et avait rencontré les parents de l’une des deux victimes. « La jeune femme était originaire de Quessoy et travaillai­t pour Côté Légumes depuis quatre ans. L’homme était de Pluduno. » ˆ

Steven COUZIGOU

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