Araignées, crevettes, langoustes...
C’est Stéphane, avec lequel plonge Julien Zimmermann en Normandie, qui lui a proposé de « plonger chez Histoire d’eau » . Le week-end de Pâques, c’était la reprise pour le club de plongée d’Erquy.
« Et ce fut également la mienne » , s’enthousiasme le jeune homme.
« À Erquy, l’eau est plus cristalline. Ça change de nos fonds marins normands avec les épaves du débarquement, témoigne le jeune homme. Le sable clair et les roches hébergent un bel écosystème surmonté de grandes laminaires. »
L’eau est à 10°C et les plongeurs sont motivés sur le bateau ! Il y a des locaux, mais certains viennent de Laval, de Rennes ou de la région de Caen. « La visibilité n’était pas gagnée suite au passage de la tempête Nelson qui a bien remué la baie de Saint-Brieuc, rappelle Julien. Finalement, nous avions entre 5 et 8 mètres de visibilité. »
Pour leur première plongée, la palanquée part sur un fond de 15 mètres. 13 plongeurs se sont élancés du bateau par un saut droit. « Très vite, on peut voir araignées de mer, crevettes, vielles, blennies, lieu jaune et même des langoustes » , se réjouit Julien.
Les habitants des fonds marins sont filmés et photographiés. « Capter de belles images est plus délicat qu’à terre, commente le plongeur. Il y a toujours un petit courant... La stabilisation dans l’eau doit être parfaite pour ne rien toucher au sol et il faut penser au positionnement de l’éclairage. »
... Et même un poulpe !
Le lendemain, c’est à la Basse de l’Est que les 14 plongeurs s’immergent. À marée haute, l’exploration sous-marine descend jusqu’à 23 mètres pour chercher les poissons plats autour de cet immense ensemble de roches. « La visibilité est meilleure, ce qui nous a permis d’observer un poulpe ! »
Julien est très satisfait de l’accueil réservé par Histoire d’Eau. « L’accueil est top, le bateau très confortable et le petit plus à la fin de la plongée : le thé du capitaine qui réchauffe et accompagne le débriefing ! »