Bientôt une étiquette pour connaître l’impact environnemental de nos vêtements
n savait déjà ( ou on faisait semO blant de l’ignorer) que chaque vêtement dont on fait l’acquisition a un coût environnemental. Acheter un t- shirt, une paire de chaussettes ou un pantalon participe indirectement à polluer la planète.
Cependant, certaines marques polluent ( beaucoup) plus que d’autres. Et les consommateurs qui veulent acheter « éthique » , ont parfois bien du mal à s’y retrouver. Greenwashing, informations peu claires… Il y a à boire et à manger sur les étiquettes des vêtements.
La durée de vie des vêtements a diminué d’un tiers entre 2000 et 2015. Et les vêtements fast fashion sont portés entre 7 et 8 fois seulement en moyenne. En 2022, 3,8 milliards de vêtements ont été mis en vente en France. En moyenne, un Français achète 48 vêtements par an. En Europe, c’est 40 % de plus qu’il y a 15 ans.
En 2016, on estimait que la production textile représentait 8 % des émissions de gaz à effet de serre. Si on ne fait rien, d’ici 20 ans, ce sera 25 % des émissions. C’est par ailleurs une grosse pollueuse d’eau.
Pour permettre à tout un chacun d’acheter en son âme et conscience, le gouvernement lancera, à l’automne 2024, un indicateur nommé Ecobalyse permettant de connaître l’impact sur l’environnement qu’a déjà eu, et qu’aura le vêtement qui vous a tapé dans l’oeil.
L’idée, c’est de calculer, suivant toute une série de critères ( tels que la provenance et le chemin parcouru, la matière, la catégorie du vêtement, son prix, sa traçabilité), un indice d’affichage environnemental.
En résulte une note, qui va de 0 à l’infini.
Par exemple :
Un t-shirt en coton bio, transformé en France, mais qui a tout de même parcouru 20 000 km en bateau, dont on estime, d’après l’indice de durabilité, qu’il sera porté 64 jours en moyenne obtiendra la note de 383.
Un t-shirt en coton
, transformé en Pakistan, qui a parcouru 20 000 km en bateau et sera porté en moyenne 52 jours obtient la note de 893.
Un t- shirt synthétique mode
en polyester, transformé en Asie et ayant parcouru 8 200 km en avion pour, en moyenne, 23 jours portés, obtient, lui, la note de 1252.
Tous les critères sont pris en compte. Pour le premier, on retient surtout l’utilisation de ressources en eau et la pollution climatique qui en découlent. Pour le second, on va penser à l’écotoxicité provoquée par le coton. Et pour le dernier, là, on pense aussi à l’écotoxicité, mais aussi aux microfibres relâchées, notamment.
Des contrôles seront réalisés par la DGCCRF afin de s’assurer que tous les acteurs jouent le jeu correctement.
Concrètement, à quoi ça sert ?
Un tel affichage permet notamment de se rendre compte de ce que l’on achète. Par exemple, on ne se rend pas tous forcément compte qu’un manteau a un impact beaucoup plus grand qu’un t-shirt. Et c’est normal : un manteau, c’est plus chaud, plus lourd.
, justifie l’entourage de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de France.
Concrètement, cette note permettra aux consommateurs d’avoir un point de comparaison.
Comment se présentera cet « affichage environnemental » ?
Selon des proches du ministre, l’idée, c’est de fournir cette information sous forme d’étiquette sur le produit. Pour le moment, l’affichage définitif n’est pas arrêté, le projet étant encore ouvert à la concertation.
Pour le moment, l’indicateur n’est même pas encore disponible. Et aucune manière de faire n’a été arrêtée. Au début, au moins, il sera optionnel, un peu comme le nutri-score. du ministère. , précise-t-on du côté
Martin Leduc
La pêche à pied en Bretagne est l’occasion de découvrir la biodiversité des bords de mer, les coquillages et crustacés qui vivent sur l’estran. Sur le sable, en fouillant sous nos pieds, on trouve des coques, des palourdes, des praires ou des couteaux. Une foule de coquillages en fait. Mais le plus gros d’entre eux, et certainement le plus méconnu, est la mye. Elle se mange et est aussi un excellent appât pour la pêche à la ligne. La mye a l’aspect d’une moule, mais en bien plus gros (elle peut dépasser les 10 centimètres). En marchant au bord de l’eau, à marée basse, il n’est pas rare de trouver la coquille. La mye vit sous le sable, dans la vase, à une profondeur pouvant aller jusqu’à 50 cm. Pour repérer la présence de la mye, il convient de scruter le sol à la recherche de petits trous par lequel s’échappe un petit jet d’eau. Ces orifices lui servent à se nourrir et à respirer, grâce à son long siphon. Il vous reste à vous agenouiller et à creuser, à l’aide de petit outil ou de votre main. Un conseil : mettez un gant, car le bord de la coquille est coupante. C’est justement cette partie de la mye qui se mange. Encore faut-il suivre les conseils de préparation de connaisseurs.