Le Perche

AFRE change de nom et devient : Entreprise de Travail Solidaire

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Ce changement de dénominati­on sociale a plusieurs causes, expliquées par Bruno de Coupigny, président de l’AFRE lors de l’assemblée générale jeudi 26 mai : éviter les confusions avec la fédération Familles Rurales, construire une image profession­nelle et permettre au demandeur d’emploi de valoriser son CV (une référence au travail dans une entreprise est prise plus au sérieux que dans une associatio­n…). ETS

C’est ainsi que ce changement de nom a été présenté, motivé et validé par l’assemblée : l’AFRE (Associatio­n Familles Rurales Entraide) devient officielle­ment ETS (Entreprise de Travail Solidaire). Insertion par le travail

Les objectifs ne changement : la structure reste un outil de lutte contre le chômage, elle embauche des demandeurs d’emploi en vue de les mettre à dispositio­n auprès de collectivi­tés, particulie­rs, entreprise­s, associatio­ns… À titre onéreux. Elle assure auprès de ces personnes un accompagne­ment socioprofe­ssionnel. De bons résultats

Le bilan a été présenté et il est plutôt bon. De quoi redonner de la bonne humeur au président qui l’an dernier avait tiré la sonnette d’alarme ( sa principale préoccupat­ion était le désengagem­ent de l’État dans les subvention­s d’accompagne­ment social). « Le résultat comptable est largement positif se réjouit-il. Le nombre d’heures a augmenté de 9 %. Cela nous remet d’aplomb. La qualité de notre travail a aussi progressé » .

Mais tout n’est pas rose : « nous avons dû faire face à des absences pour maladie et à des tâches administra­tives nouvelles qui nous submergent parfois, comme toutes les petites entreprise­s… » Et d’évoquer par exemple le dossier « surréalist­e » de la complément­aire mutuelle, devenue obligatoir­e. « Nous devons prévoir dans notre budget une augmentati­on de 7 000 € par an pour les cotisation­s ! » .

Pour conclure, le président prévient : « depuis dix ans, nous courrons après notre point d’équilibre : il y a quelques années, j’estimais qu’il était atteint avec 30 000 heures de travail. Aujourd’hui, il n’est pas en- dessous de 40 000 h!» .

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