Le Perche

Retour aux sources pour deux pompiers

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L’adjudant Emmanuel Chauveau et le caporal Jérôme Guiot intègrent le centre de secours de Nogent-le-Rotrou. Avec une vraie volonté de revenir sur leurs terres natales.

Locaux.

Gravir les échelons

Pour le premier, né et habitant de Beaumont-les-Autels, c’est en 1992 qu’il est devenu sapeurpomp­ier volontaire (SPV). « Je suis rentré assez tard dans le métier, avoue-t-il lui qui n’est pas passé par les jeunes sapeurspom­piers. Ce n’est pas un lien familial qui m’a poussé à m’engager. Ce n’était pas une vocation initialeme­nt. Aujourd’hui, j’y ai pris goût » .

Ancien sapeur- sauveteur de l’Unité de Sécurité civile de Brignoles, il a décidé de s’engager en tant que profession­nel en 2000. « Pendant cinq ans, j’étais au centre de traitement des appels au Codis 28 à Chartres. C’est moi qui recevais les appels et qui les mettais en relation avec les secours » . Trop loin de son Perche natal sans doute, à 42 ans, Emmanuel Chauveau occupe le poste de chef de garde dans le centre nogentais. Un homme accompli qui a gravi les échelons au fur et à mesure. « Je ne regrette rien » .

À 31 ans, Jérôme Guiot, non plus, ne regrette rien. « À Nogent. La volonté de revenir ici était encore plus forte » . Rapprochem­ent familial

Son parcours au sein du secours a commencé plus tôt. « À 10 ans, j’ai fait parti des jeunes sapeurs pompiers, puis des volontaire­s à l’âge de 16 ans » . L’envie de bouger l’a conduit dans la brigade de Paris à l’âge de 18 ans et ce pendant cinq années.

Mais c’est bien en Eure-et-Loir que Jérôme Guiot est devenu profession­nel, à Dreux où il est resté huit ans.

Le retour à la maison, « c’est le fruit d’un rapprochem­ent familial. La naissance d’un petit garçon » . À l’image d’Emmanuel Chauveau, ce n’est pas le lien familial qui l’a conduit vers le métier. Quoi que… « Mes parents habitent à 25 mètres de la caserne. J’ai vécu avec le bruit de la sirène » .

Tous deux mettent en avant « l’importance du travail accompli. La satisfacti­on d’aider les concitoyen­s. On ne fait pas cela pour les médailles et la gloire » . Le sens du service public.

Ces deux hommes, le lieutenant chef de centre Pascal Prat les connaît bien. « Je les ai côtoyés au cours de mes années et particuliè­rement à Dreux » .

Le chef de centre compte soixante sapeurs-pompiers volontaire­s et vingt-cinq profession­nels. « Un effectif normal au vu du centre de secours » .

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