Le Perche

Le « déRaciné » est mort

Homayoun Minoui, fondateur et président de l’Hôtel des Arts, est décédé des suites d’une longue maladie, ce mardi 7 juin.

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Rémalard.

Homayoun Minoui est décédé ce mardi 7 juin à la suite d’une longue maladie qui a commencé à le ronger en novembre 2013. Il avait fêté son anniversai­re la semaine, le 30 mai. Et soufflé ses 71 ans.

L’architecte DPLG avait restauré cette vieille bâtisse du XVIe siècle pour y fonder l’Hôtel des Arts en 2008, lieu artistique et culturel.

Amoureux du Perche, il avait publié son autobiogra­phie dans un livre intitulé IL, le déRaciné.

En 2009, celui qui ne laissera personne insensible, avait consacré un ouvrage aux 150 artistes du Perche, intitulé Le Perche des Arts.

Il avait également lancé le Festival des arts, où des artistes se sont produits en différents. Appel au soutien de l’associatio­n

Le propriétai­re de ce lieu culturel avait par ailleurs lancé un appel pour soutenir l’associatio­n. Pour sauver l’Hôtel des arts.

Fatigué, usé, affaibli par la maladie, voyageant entre l’Ile de France et le Perche, Homayoun Minoui a lutté jusqu’au bout pour sauver son Hôtel des arts auquel il a donné ses lettres de noblesse.

Sur son compte Facebook, il annonçait, le 14 avril 2016, qu’il met- tait les activités culturelle­s de l’associatio­n en sommeil : « Aujourd’hui, je ne dispose plus de l’énergie nécessaire pour faire face à l’organisati­on d’événements. Aussi, après mure réflexion et concertati­ons, j’ai décidé de suspendre les activités culturelle­s de l’associatio­n en attendant de constituer une nouvelle équipe dirigeante e quelques aides bénévoles. Vous voudrez bien m’en excuser. »

Trois événements avaient d’ailleurs été déprogramm­és à une date ultérieure : un concert d’Edith Reyboubet (prévu le 16 avril), le Salon littéraire de l’Hôtel des Arts (24 avril) et un concert de Liza Paiilet (30 avril). Restaurant gastronomi­que

Cette période d’interrupti­on devait lui permettre de poursuivre les travaux dans cet ancien hôtel de la Poste : le Percheron d’adoption avait notamment prévu d’y ouvrir une librairie (avec coin détente-lecture) et un restaurant gastronomi­que.

Côté écriture, il devait avancer sur IL, le désOrienté qui fait suite à son roman autobiogra­phique, IL, le déRaciné, qui évoque sa petite enfance en Iran puis son arrivée en France en 1956. Il y a soixante ans.

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