Disparition : toujours pas de nouvelles
Domiciliée au Gué-de-la-Chaîne, Renée Duval née Tabouret est introuvable depuis le dimanche 5 juin. Les recherches s’organisent, mobilisant gendarmes et civils.
Dimanche 5 juin, Renée Duval, originaire du Mêle-surSarthe, a quitté son domicile vers 7 h 30. L’alerte a aussitôt été donnée, les recherches ont été rapidement activées en forêt de Bellême.
Renforcées par une équipe cynophile de la gendarmerie de Caen, les unités de gendarmerie de la compagnie de Mortagne- au-Perche ont entrepris les investigations. Chien Saint-Hubert
Vers 17 heures, « cinq équipes cynotechniques sont envoyées sur la commune du Gué- de- la- Chaîne […] afin d’appuyer le travail des chiens de piste de la Gendarmerie » , explique le sergent-chef Olivier, qui dirige le groupe cynophile de l’UIISC1.
Dans le même temps, un hélicoptère de la section aérienne de Rennes s’est rendu sur place. En vain.
Le lendemain, les recherches ont repris avec l’appui d’un chien Saint-Hubert, de la gendarmerie de Seine-et-Marne. « Le chien a suivi une trace, rapporte le maire du Gué-de-la-Chaîne, Michel Hérouin. Malheureusement, il l’a perdue. »
Quatre équipes cynotechniques ont pris le relais pour quadriller le secteur d’intervention. Sans succès. Affichage
Le mardi 7 juin, pendant quatre heures, deux gendarmes à cheval ont quadrillé une partie du secteur au niveau du « Carrefour du Grand-Maître » .
Dans le même temps, des bénévoles se sont joints aux recherches qui se poursuivent avec l’engagement de VTT et de motos de la gendarmerie.
Samedi, des affiches avec sa photo ont été mises en place à tous les croisements forestiers, à partir de l’endroit où les chiens renifleurs se sont arrêtés. Des af- fiches sont également apposées chez tous les commerçants de Bellême et du Mêle-sur-Sarthe. « Mais nous avons remarqué que certains commerçants du Mêle les ont retirées deux jours plus tard » , regrette sa petite-fille, qui suit l’évolution des recherches sur les réseaux sociaux.
Plus d’une semaine après sa disparition, les recherches continuent. L’équipe de gendarmerie de Bellême n’abandonne pas. La famille et les amis non plus. De même, ils sont de plus en plus nombreux à se greffer aux recherches : « Plusieurs personnes continuent de chercher après leur travail et me donnent des nouvelles via Facebook » , témoigne sa pe- tite-fille qui remercie toutes ces personnes qui les soutiennent.