Vibrez au son des cuivres
Trompettes, saxophones et trombones seront à l’honneur à partir du 30 juin. Pendant quatre jours à l’espace Saugonna, le festival « Au son des cuivres » donne le « La ».
Festival. La quatrième partition du festival « Au son des cuivres » est prête à être jouée. Du 30 juin au 3 juillet, ce sont 127 musiciens qui joueront sur les scènes Saugonna et Pavillon de l’Espace Saugonna. Hadrien de Villeblanche, coordinateur du festival, donne le tempo : « Il y en a pour tous les goûts ! On fait en sorte d’avoir une programmation d’ouverture. »
Déjà présent lors de la première édition, le trompettiste star Ibrahim Maalouf revient se produire dans la capitale du Saosnois. « Ça n’a pas été difficile de le faire revenir puisqu’il est en tournée. Sa présence donne un bon éclairage sur le festival » , affirme Hadrien de Villeblanche. Un éclairage tel que les places pour le concert de l’artiste franco-libanais ont fondu comme neige au soleil, à tel point qu’il n’en reste plus. Des stars et des surprises
Cette année, outre la pointure française de la trompette, une autre star se produira samedi 2 juillet sur la scène Saugonna : Arturo Sandoval, trompettiste cubain, est une légende vivante du jazz. « C’est assez exceptionnel de l’avoir ! Il est incontournable aux ÉtatsUnis. C’est l’une de ses rares dates en France » , explique le coordinateur. L’artiste, qui a notamment joué pour Barack Obama, propose une musique « facile d’écoute » .
Autre surprise pour cette programmation 2016 : le chanteur, humoriste et amateur de jazz Michel Leeb jouera le dimanche 3 juillet avec les Brass Messenger. Celui qui est également acteur est davantage connu du grand public pour ses prestations de scène que sa passion pour les cuivres et le Music-hall. « Le faire venir, c’était aussi une manière de toucher un autre public » , affirme Hadrien de Villeblanche. Faire découvrir les cuivres
Outre ces noms connus pour faire découvrir les différentes facettes de la musique faite avec des cuivres, huit concerts gratuits devraient permettre aux non-initiés de se familiariser avec ces genres musicaux. « Nous voulons faire découvrir cette musique au plus grand nombre. Il y a peu de festivals de cuivre en France » , raconte le coordinateur.
Avec plus de 4 000 festivaliers lors de la précédente édition, le festival espère faire encore mieux. Pour la première fois, un soir est d’ores et déjà complet depuis plusieurs semaines et des pré-réservations encourageantes, les organisateurs devraient dépasser ce chiffre. La partition bien rodée du festival devrait lui permettre de s’installer durablement dans le paysage musical français : « Nous avons l’ambition de devenir le plus gros festival de cuivres dans le Nord-Ouest » , espère Hadrien de Villeblanche.