Le Comité de massif sur le terrain

La directrice régionale ONF a invité tous les partenaires (associations et autres) au coeur même de la forêt domaniale de Senonches.

Visite.

Plutôt que de se retrouver autour d’une table, dans un lieu fermé, Dominique Devillebonne (directrice régionale ONF) a souhaité inviter tous les partenaires, les associations et tous ceux qui s’intéressent à la vie de la forêt au coeur même de la forêt domaniale de Senonches.

En préambule à la visite, le sous-préfet de Dreux, Wassim Kamel, a fait observer une minute de silence en mémoire et hommage au couple de policiers qui a été assassiné à Magnanville dans les Yvelines.

Dominique Devillebonne a choisi trois sujets caractéristiques qui suscitaient l’interrogation : les ornières sur la parcelle 36 au rond des gardes, le rond de Sauveloup (parcelle en régénération), et le grand rond pour sa remise en état. Les ornières

Sur place, les participants ont pu voir les faits. Les ornières sont occasionnées par le transport des grumes et des coupes par les exploitants forestiers. Les engins qu’ils utilisent sont lourds et très gros. Le sol humide et gorgé d’eau crée des ornières. Les exploitants sont tenus de les reboucher après l’évacuation des volumes de bois.

Concernant le rond de Sauveloup, suite à la tempête de 1999, le bouleau a colonisé l’espace. Le travail du forestier est de s’appuyer sur la nature et de réaliser un suivi afin de limiter la croissance du bouleau. Vandalisme au grand rond

Sur place, les visiteurs ont pu constater que des milliers de pe- tits chênes sortaient de terre. Les Amis de la forêt ont été rassurés.

Le dernier site visité a été le grand rond. Tout le monde a été conquis par la restauration qui a coûté la petite somme de 270 000 euros. L’endroit est accueillant et répond à une attente locale.

Malheureusement, du vandalisme a déjà détérioré certains aspects de la restauration. En fin de réunion, la vigilance a été demandée par la directrice régionale concernant le dépôt de déchets dans la forêt.

Pour clore l’après- midi, les présidents de sociétés de chasse se sont exprimés dans une atmosphère très sympathique. Les amis de la forêt ont réitéré leurs propos, « nous ne sommes pas contre les chasseurs, ni contre la chasse qu’on le sache », confiait Jacky Vigneron président de l’association.

Les chasseurs sont nécessaires pour réguler les peuplements d’animaux.