Des ombrelles colorées rue d’Huisne tout l’été

Les jeunes des classes de Terminale bac pro « forêt » et « Gestion des milieux natures et de la faune » , de la Maison familiale rurale de La Ferté-Bernard, ont eu l’idée, avec leur moniteur Philippe Dairon, d’exposer leurs oeuvres à l’Office de tourisme.

Il s’agit là d’une action, menée dans le cadre de l’éducation socio-culturelle, initiation à l’art, comme mode d’expression. Pour sensibiliser les jeunes à l’expression artistique, à l’ouverture culturelle et les faire passer de simples spectateurs à « acteurs » , « créateurs » . Ainsi, ils s’expriment eux- mêmes, appréhendent les difficultés, se découvrent d’éventuels talents, et cassent les clichés.

Chaque élève a accepté de relever le défi suivant : réaliser une création artistique, à l’aide de matériaux de récupération, sur le thème « Nature » , et organiser une expo qui pourrait se faire connaître et sortir de l’établissement.

L’Office de tourisme local propose une salle où exposer durant le mois de juin, ce qui ne manque pas de valoriser le projet des élèves. Les jeunes sont pleinement satisfaits et se surprennent eux-mêmes.

Les échos des premières semaines d’exposition sont encourageants, comme le prouvent les premiers commentaires sur le Livre d’Or…

Original.

Il fait gris. Le moral des Fertois est en berne. La municipalité a décidé de prendre les choses à bras-le-corps. Et de bouleverser Dame Nature en rebaptisant, le temps de cet été, la rue d’Huisne en « Rue des Couleurs » .

708 parapluies vont y être suspendus, touche-touche, sur des câbles scellés à 4,50 mètres de haut.

Une belle idée pour attirer les touristes pour une pause photo et surtout, pour rebooster le commerce dans la rue et le centre- ville. Une idée que Jean- Carles Grelier, maire, a ramenée d’un séjour au Portugal. « Quand j’ai vu tous ces parapluies, je suis tombé amoureux du concept. Depuis le temps qu’on cherchait une idée pour la rue d’Huisne je me suis dit que ça, c’en était une. Les parapluies seront à touche-touche et ne laisseront passer que le soleil à travers leurs toiles. Le but étant de ne jamais en avoir deux de la même couleur côte à côte. » Flâner sous le rideau

Fixés à des câbles, à raison de cinq par ligne, ils formeront comme un rideau au-dessus des touristes qui pourront flâner dessous, déguster une glace, etc. « Le petit train passera dessous et cela donnera peut-être envie à certains de revenir prendre des photos, et pourquoi pas d’aller boire un verre en terrasse, manger au restaurant, etc. »

L’opération, si elle a l’effet escompté, pourrait être reconduite d’une année sur l’autre. « Le câblage restera en place. Les ombrelles pourront donc être réinstallées. Et nous envisageons aussi de l’utiliser pour de nouvelles décorations de Noël en fin d’année. » Les commerçants jouent le jeu

Une nouveauté qui a été très bien accueillie par les commerçants. « Spontanément, quand nous leur avons évoqué le projet, ils ont voulu participer financièrement. Et ils jouent le jeu, certains ont même évoqué l’idée de mettre des parapluies dans leurs vitrines. »

Le premier édile de préciser : « C’est un décor peu banal, et à un coût raisonnable, qui permettra de donner un coup de neuf à la rue d’Huisne ces mois de juillet et août, voire même septembre si on a une belle arrière-saison. »

Et si les passants préfèrent nommer les parapluies « ombrelles » pour ne pas s’attirer la pluie, pour l’heure, il semblerait que Dame nature n’ait pas entendu leur appel. Mais JeanCarles Grelier se veut rassurant : « il s’agit d’un accrochage qui résiste à tout, y compris au vent. Les câbles sont scellés dans les murs et chaque ombrelle à son attache individuelle. S’il y a de la grêle ou un gros vent, peut-être perdrons-nous quelques exemplaires mais si on ne prend pas de risque, on ne fait jamais rien. »