La Maison de la presse ferme
Fin septembre signera la fin de l’activité Maison de presse dans la ville. Les habitants retrouveront leurs journaux et magazines au Coccinelle express.
C’est acté. La Maison de la presse de la rue Carnot, à La Ferté-Bernard, fermera définitivement ses portes à la fin du mois de septembre. Les deux anciens salariés de FCI, qui avaient racheté le commerce après leur licenciement économique en 2008, n’ont pas trouvé de repreneur à leur affaire.
Et ne souhaitent pas communiquer sur le sujet : « Nos clients sont avertis. Nous n’avons rien à déclarer à ceux qui ne viennent pas. »J
Pour autant, l’avenir inquiète les Fertois. « Où irons-nous acheter nos journaux et magazines ? » questionne Marie.
Isabelle, elle, regrette déjà « ce petit commerce où il y a plein de livres, de crayons partout, une vraie caverne. Cela me rappelait mon enfance » .
« La presse seule n’est plus viable »
Mais depuis plusieurs mois qu’il cherche, aucun repreneur ne s’est manifesté auprès du couple. Interrogé sur le sujet, le maire, Jean-Carles Grelier avoue même : « Nous avons tenté de nous porter acquéreurs, non pas au titre de la Ville, ce qui est interdit mais par l’intermédiaire de la société d’économie mixte La Fertoise, pour le fonds. Mais il s’avère que l’activité de vente de presse seule n’est pas viable. »
Il n’en sera pas autrement, fin septembre, la Maison de la presse fermera sans être remplacée. « Une autre activité commerciale viendra s’installer dans les murs mais rien n’est encore arrêté à ce sujet. » Solution de repli
Quant à l’avenir, le premier édile se veut rassurant : « Il y aura une solution en coeur de ville pour permettre aux habitants de retrouver leurs journaux et magazines. Je tenais à ce que cette activité reste en centre-ville. »
Cette solution ne se trouve qu’à quelques enjambées de là, rue Denfert-Rochereau. Le Coccinelle express va en effet assurer la mutation de l’ensemble des titres de presse et magazines que vendait jusque-là la Maison de la presse. « Nous attendons l’accord national définitif qui devrait être pris jeudi soir (N.D.L.R. : hier) » , précise prudemment le gérant des lieux, Sylvain Chaintron.
Qui précise : « Je vendais déjà des journaux. Mais là, je modifie tout. J’installe dix mètres linéaires de rayons pour recevoir toute cette presse. »