En avant la Zik²
Ce rendez-vous, qui célèbre sa première édition les 30 septembre et 1er octobre au Carré du Perche, s’étale sur deux jours et programme des groupes des départements normands. Diversité musicale et talents locaux n’attendent que le public.
Nouveauté.
L’offre culturelle du territoire ne cesse de se diversifier. Après les festivals Du bruit dans les longères et la Geveuse, une autre manifestation espère bien s’inscrire dans le paysage musical. Instrumental, rock, pop-folk
Le festival Zik² programmé vendredi 30 septembre et samedi 1er octobre inaugure sa première édition au Carré du Perche à Mortagne-au-Perche. Un rendez-vous musical ambitieux, issu d’un partenariat entre deux associations : Troc’music et Mortagne Evènements.
« Nous avons décidé de mettre à l’honneur la grande Normandie, souligne Hugues Lenoir, responsable de l’association Troc’music, avec une programmation spéciale. Chaque département sera représenté par un groupe » .
En tout, ils sont six à composer l’affiche : Ben Herbert Larue ( Seine- Maritime), Les Mégots (Eure), In the Backyard (Orne), Jahen Oarsman (Calvados), 9 Millions Witches (Manche) et… un groupe originaire de la Corse, Ensemble AlAmbrA.
Semi- professionnels ou professionnels, ils offrent une « vraie diversité musicale, allant de l’instrumental au rock en passant par la pop-folk » .
Le vendredi, à partir de 20 h 30, le public aura rendezvous avec un café- concert, « dans une ambiance feutrée avec des petites tables. Les concerts de Ben Herbert Larue et Ensemble AlAmbrA rythmeront la soirée » . Première édition, un vrai challenge
Le lendemain, samedi, à partir de 19 h 30, « on revient avec des live plus traditionnels. Dans l’ordre, In the Backyard, Jahen Oarsman et 9 Million Witches monteront sur scène. Les Mégots se chargeront de jouer au moment de l’accueil dans le hall du Carré du Perche et lors des changements de groupe ».
Cette première édition est forcément un challenge pour les organisateurs. « Après l’arrêt de Troc’music, il est important de redynamiser l’offre musicale et surtout à destination des jeunes. Nous recherchons l’ouverture culturelle en faisant découvrir des groupes régionaux et avec des tarifs accessibles (voir pratique) » .
Selon Hugues Lenoir, « il y a tellement de formations régionales de talent que les gens ne connaissent pas » . Cette programmation, « nous en sommes satisfaits ».
Le festival se veut-il pérenne ? « Nous verrons déjà comment se passe cette première édition » . L’ancien « chef d’orchestre » du Troc’music se félicite du partenariat prometteur avec Mortagne Evènements.
Un duo qui fera des étincelles et des décibels.