Face au projet d’éoliennes : le maintien des haies
Mamers.
Pierre- Louis, Nathanaël et Paul, sont lycéens à l’établissement Notre-Dame du Mans, en classe de terminale STSS (Sciences et technologies de la santé et du social).
Dans le cadre de leur formation, ils doivent élaborer un projet technologique. Dans ce but, ils ont contacté l’association Familles Rurales départementale qui siège au Mans et ont été acceptés par l’antenne mamertine.
« Nous proposons une formation aux nouvelles technologies, adressée aux personnes de plus de 50 ans. Cette formation, proposée bénévolement, se déroulera le samedi matin à partir de 10 heures sur six semaines à partir du 7 janvier. Une dizaine de places est disponible » , détaillent les jeunes.
« Familiarisation avec l’ordinateur, applications liées au téléphone portable, identification de sites sécurisés et usage des antivirus, achats en ligne, découverte et familiarisation avec les réseaux dits sociaux, mise en application et vérification des acquis en autonomie sont au programme. »
Renseignements : 101, rue Ledru- Rollin. Contact tél. 06 11 65 33 19 ou 02 43 33 88 03. Courriel. frcantonmamers@sfr.fr
Saint- Longis.
Du fait de l’installation de plusieurs éoliennes aux environs de Saint- Longis, Cécile Bayle de Jessé craint pour certaines haies d’arbres plantées en bordure des chemins longoniens et se prononce.
Pendant son mandat d’adjointe à Joseph Trubert, maire de Saint-Longis entre 1989 et 1995, la commune a mis en place son deuxième remembrement. Plusieurs chemins ont été créés, en particulier celui qui part du centre du bourg et qui va vers Gouffard, et permet ainsi une accessibilité de la commune vers la vallée du Rutin et favorise les promenades. Financement
À cette époque, le Conseil Général fait une opération brisevent sur toute la Sarthe pour accompagner les remembrements qui consiste à financer des plants d’arbres et arbustes à planter le long des chemins communaux en vue d’une protection contre les méfaits du vent.
« Le conseil municipal m’a désignée comme responsable de cette Opération Haies. »
Tous les chemins communaux ont été plantés et tout particulièrement celui de Gouffard avec une particularité unique en Sarthe : « Le Conseil Général ne finançait les plants que d’un seul côté du chemin, il a donc été décidé que, pour maintenir l’emprise des chemins communaux, les haies seraient plantées en quinconce, 30 mètres à gauche et 30 mètres à droite, ce qui a été fait. »
« Ces haies ont donc plus d’un quart de siècle, elles sont d’une utilité écologique, économique et touristique. Elles ont été financées par de l’argent public, le Conseil général, et elles font partie du patrimoine de la commune. Il est donc absolument impossible de les détruire sans l’aval de la commune, de ses habitants, du Conseil départemental financeur. »