Dans l’intimité des sapeurs-pompiers
Avec l’Office de tourisme de Nogent-le-Rotrou, trente Nogentais ont pu découvrir le centre de secours des sapeurs-pompiers et connaître leur vie de tous les jours.
Nogent-le-Rotrou.
Grâce à l’Office de tourisme, les Percherons peuvent - depuis l’année dernière - visiter le centre de secours des sapeurs- pompiers. Trente curieux se sont donc déplacés, accueillis par le capitaine Prat. Standard, véhicules
« Nous sommes heureux d’ouvrir nos locaux, admet-il, pendant plus d’une heure, vous allez vivre notre métier de l’intérieur » . Côté chiffres, « nous sommes vingt-cinq pompiers professionnels et une cinquantaine de volontaires. En 2016, nous avons effectué 1 800 départs » . Ni une, ni deux, la sonnerie retentit, « cela veut dire que nous allons partir en intervention » . Il laisse alors le soin au sergent Levier et sergent-chef Delaunay de guider les visiteurs. Avec un premier arrêt au standard.
Ce qui permet aux enfants plus particulièrement d’assister au départ d’un pompier au volant du véhicule du Smur pour une intervention. La suite de la visite : la présentation des différents véhicules « une explication qui permettra aux Nogentais de les reconnaître en ville et de savoir sur quel genre d’intervention nous partons » note le sergentchef Delaunay. « Sur ce type de visite, nous laissons surtout les personnes poser des questions » précise le sergent Levier. Qui n’a pas tort. Après quelques mètres dans la caserne, première interrogation d’une participante : « y a-t-il des logements ici ? » . Juste « des chambres pour les pompiers de garde » . Une question qui en appellera bien d’autres, « ils veulent savoir comment se déroule une journée type dans notre corps de métier » ajoute le sergent Levier. Porter la tenue
« Cet événement permet aussi de faire le point entre les vraies et les fausses interprétations qu’ont les gens sur nous » assure le capitaine Prat. La visite s’est poursuivie et en bonus, un des visiteurs a pu enfiler la tenue d’un sapeur, « pour qu’ils puissent se rendre compte du matériel, du poids… » explique le sergent-chef Delaunay.