Animation d’une conférence sur le handicap par l’IME Pigeon
Mortagne-au- Perche.
Une cérémonie célébrant le 77e anniversaire de l’appel du général de Gaulle était organisée dimanche 18 juin, au monument aux morts. Françoise Guibert, adjointe au maire, a relu l’appel du 18 juin 1840 envoyé depuis Londres. Adeline Bard, sous-préfète de Mortagne-au-Perche, a lu le message officiel ministériel. Après les dépôts de gerbes et la minute de silence, la Marseillaise a retenti.
Mortagne-au- Perche.
Dans le cadre de la semaine de la solidarité, l’ensemble scolaire Bignon a accueilli, salle Jeanned’Arc, le dispositif médico-éducatif du Perche qui regroupe l’IME Pigeon, l’IME du Perche et le SESSAD (soit un effectif total de 100 salariés). L’objectif : présenter le handicap en quelques mots aux classes de seconde et de première, afin « d’ouvrir le coeur et l’esprit » des 130 jeunes âgés de 6 à 20 ans, indique Sébastien Fosse, directeur. « Considérés comme les autres »
Dyasmina Pochet, psychologue, a présenté brièvement les différentes formes de handicap : physique, sensoriel, déficiences intellectuelles, psychiques, maladies héréditaires (trisomie…). Quel que soit le type de handicap, l’important est « d’aller à la rencontre de l’autre et de valoriser les compétences » , sachant que le handicap peut se déclarer à différents moments de la vie et concerner toutes les classes sociales.
Le dispositif médico-éducatif du Perche offre 130 emplois du temps adaptés à l’enfant et à son rythme dans de multiples domaines : éducatifs, préprofessionnels, professionnels, sports, soins…
Mais « le regard sur le handicap s’avère encore compliqué » , c’est pourquoi le dispositif médico-éducatif est intervenu sur Mortagne, Bellème et L’Aigle pour intégrer les élèves en « univers scolaire normal » afin qu’ils puissent être « considérés comme les autres élèves » .
L’école primaire Bignon, notamment, accueille neuf enfants (accompagnés d’un éducateur spécialisé). Tout comme différents clubs et structures : piscine de Mortagne, ESAT (Établissement et service d’aide par le travail), ou encore les Ateliers Buguet.
Le changement de vie, le regard porté sur ces jeunes et le travail en groupe dans des environnements identiques à ceux des « autres » , engendrent une diminution des troubles du comportement.
Le rêve de Sébastien Fosse : « Qu’il n’y ait plus d’établissements spécialisés et que chaque jeune puisse évoluer dans des environnements quotidiens et professionnels habituels, tout en étant bien évidemment accompagnés et suivis par des éducateurs spécialisés ».