Ils racontent leur service civique
Mortagne-au- Perche.
Le Service civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, sans condition de diplôme. Seuls comptent le savoir être et la motivation. Les missions durent en général six mois. Bon moyen pour s’insérer
La Mission locale de L’Aigle - Mortagne accueille et accompagne depuis 2011 des jeunes dans la réalisation de ce service civique. Un moyen pour le jeune d’être actif, de créer du lien social, et de participer aux actions et au développement de son territoire d’intervention. C’est une expérience enrichissante qu’il peut valoriser dans la suite de son parcours. Ainsi, la quasi-totalité des jeunes ayant réalisé un service civique accède (à l’issue ou pendant son volontariat) soit à un emploi soit à un retour à la formation.
Trois jeunes, accompagnés par la Mission locale de L’Aigle - Mortagne, ont réalisé une mission de sept mois : un mois et demi à la préparation du départ, quatre mois dans le pays et un mois et demi pour partager leurs expériences entre eux et auprès des jeunes de la Mission locale.
Noémie (19 ans) - « J’avais vraiment envie de voyager et de faire du volontariat » - est partie au Cameroun et a travaillé pour deux associations. La première s’occupait des enfants des rues et la seconde apportait une aide aux enfants handicapés scolarisés en maternelle. « Je vais continuer à voyager et me spécialiser dans le travail avec les enfants » , annonce-t-elle.
Paul (21) ans - « Je désirais connaître autre chose que notre société occidentale » - est parti à Madagascar afin de protéger des espèces animales ( protection des lémuriens) et aider au développement de la fabrication d’huiles essentielles dans une coopérative. Désormais il souhaite « retourner en faculté pour étudier l’environnement et les géo-sciences » .
Enfin, Florian (20 ans) - « Je voulais faire une pause dans ma vie » - a choisi le Sénégal où il a oeuvré pour le droit des femmes et pour l’animation auprès des enfants. Il a également aidé à la commercialisation de l’huile d’arachide. Il projette de « reprendre des cours à l’institut catholique de Paris pour passer un diplôme dans la solidarité ».
Depuis leur retour, tous trois ont partagé leur expérience dans des lycées et auprès de jeunes de la région lors de la JDC (Journée défense et citoyenneté).