Le Perche

Le capitaine Philippe Mithouard s’en va

Arrivé en août 2013, le capitaine Mithouard quitte Nogent-le-Rotrou. Il va prendre le commandeme­nt de la compagnie d’Ancenis en Loire-Atlantique.

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Nogent- le- Rotrou.

Après quatre années dans le Perche et à Nogent-le-Rotrou, le capitaine Mithouard quitte la compagnie de gendarmeri­e nogentaise. Avant ces deux dernières semaines de travail dans notre région, il se confie.

Comment avez-vous atterri dans le Perche ?

Capitaine Mithouard. Je suis arrivé le 1er août 2013 en provenance de Blanquefor­t en Gironde. Avec mon grade de lieutenant, j’avais le commandeme­nt de la brigade territoria­le. Avant de partir, j’avais demandé la zone militaire de Bordeaux et Rennes. Et j’ai atterri dans le Perche.

Connaissie­z-vous Nogent avant votre arrivée ?

J’ai effectué mon service militaire à la base aérienne de Chartres en 1988. Quand nous réalisions des manoeuvres, nous étions avec les membres de la Sécurité civile. C’est là que j’ai connu Nogent-le-Rotrou. C’est toutefois à mon affectatio­n ici que j’ai découvert cette région verdoyante. Bien sûr, le changement de climat était difficile entre Bordeaux et Nogent. Mais je dois avouer que je me suis acclimaté facilement.

En quatre ans, vous avez participé à de nombreuses affaires. Quelles ont été les plus marquantes ?

En tout premier lieu, le démantèlem­ent du trafic de drogue en octobre, quelques mois après mon arrivée. Une belle prise : 300 kg de résine de cannabis et plus de 400 000,00 € en liquide. Bien sûr, je ne peux oublier le meurtre du docteur Rousseau en février de cette année. Les braquages de la parfumerie Saint-Pol. La bijouterie Gaignard rue de la Herse durant lequel les auteurs se sont servis d’une hache. J’ai été également l’un des trois gendarmes qui a utilisé son arme de service lors de l’enlèvement d’un enfant à Belhomert. Ma balle avait atteint le pneu de la voiture pour tenter de l’immobilise­r. Mais ce véhicule de type allemand avait des pneus anticrevai­sons qui ont permis à l’individu de s’enfuir et de parcourir des dizaines de kilomètres. Il y a eu des moments festifs ? Bien sûr. Je peux citer par exemple ma présence à la fête médiévale de Nogent, Percheval, le Thé Vert, les fêtes de Tiron 900 et Tiron 902. Et l’inaugurati­on du Collège Royal à Thiron-Gardais.

Comment vont se passer vos dernières semaines ?

Je serai en poste jusqu’au 9 juillet. Ensuite, je pars en vacances. Avant de rejoindre Ancenis en Loire-Atlantique pour être commandant de la compagnie.

Allez-vous revenir quelques fois à Nogent ?

Je ne sais pas. Mais je suis tout de même nostalgiqu­e quand je pense à mon départ.

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