Toujours mobilisés pour sauver leur directeur
Près de 80 personnes se sont réunies samedi dernier à Nogent-le-Rotrou pour manifester contre le licenciement de Loïc Pennanech, responsable des hôpitaux de La Loupe, Nogent-le-Rotrou et Châteaudun.
Nogent- le- Rotrou.
« Nous voulons que notre directeur revienne ! » . Le message est une nouvelle fois très clair. « Nous réclamons le retour de Loïc Pennanech. Nous voulons garantir l’avenir et l’autonomie de nos trois hôpitaux (Nogent, La Loupe et Châteaudun), de notre offre de soins de qualité et de proximité et les emplois qui y sont liés » explique le docteur Violetta Jauriac, présidente de la commission médicale d’établissement. Quelques semaines après le départ forcé du directeur, une nouvelle - et dernière - manifestation a eu lieu dans les rues de Nogent- le- Rotrou. Après une marche en partant de l’hôpital, le cortège s’est arrêté Place SaintPol, lors du marché, pour crier sa colère et son inquiétude quant à l’avenir des trois établissements. La ministre de la Santé suit le dossier
« Nous avons été reçus jeudi 15 juin par la conseillère de la ministre de la Santé à Vernouillet. Elle a eu un regard bienveillant sur nos problèmes dans nos hôpitaux et sur la situation de Loïc Pennanech. Cette semaine, elle devait faire un point » .
Quant au directeur par intérim qui remplace Loïc Pennanech, « nous ne le voyons peu. Il doit gérer La Loupe, Nogent, Châteaudun, et un hôpital et une maison de re- traite à Vendôme » . Tout « se passe bien. Il est conciliant. Mais nous sommes habitués à un management de proximité. Cela a disparu. C’est très compliqué pour nous » . Une convention dans la précipitation
Autre nouvelle, « l’Agence régionale de la santé veut signer une convention avant le 29 juin. Pour créer une direction commune avec les trois hôpitaux. Cela doit se faire vite car ils veulent la publier en juillet pour lancer les candidatures et avoir un directeur en janvier. Tout cela est fait dans la précipitation. Cette convention est très importante mais ils nous laissent que très peu de temps » .
De son côté, Loïc Pennanech « espère encore. Il est prêt à revenir, prêt à montrer qu’il est capable de relever de nouveaux défis. Mais sans un statut d’intérimaire et avec une totale liberté pour prendre des décisions, sans être malmené » .
Après le marché, le cortège s’est placé devant la sous-préfecture pour y rencontrer Christian Védélago. Avec sous le bras la pétition où plus de 2 000 signatures ont déjà été récoltées.