Le Perche

Qui sont les acheteurs ?

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L’agence immobilièr­e Le Nail est spécialisé­e dans la vente de demeure exceptionn­elle. Sur la région de Nogent-le-Rotrou, on peut trouver un superbe manoir. Sept hectares de terrain, 10 pièces, 300m² habitable… Le tout pour la modique somme de

1 150 000 €. « Le marché pour ce type de propriété a profondéme­nt évolué. Avant c’était plus des résidences secondaire­s mais ce n’est plus le cas aujourd’hui » , explique Hervé de Maleis

sye, du cabinet Mayennais Le Nail. « Les acquéreurs recherchen­t plus une résidence principale avec une bonne accessibil­ité en train ou en voiture et d’où ils peuvent travailler de chez eux » .

Pour l’expert, l’évolution est due « aux voyages avec de longues destinatio­ns qui sont moins chers. Beaucoup ont perdu la fibre campagnard­e… L’augmentati­on des prix de l’immobilier à Paris à certaineme­nt joué aussi » . La

crise de 2008 a impacté ce marché et l’incertitud­e fiscale suite à la succession des gouverneme­nts n’aide pas de potentiels acheteurs. Sur la région du Perche, « le phénomène de mode se tasse un peu » . Alors, fini la vie de château à cheval entre Mortagne et

Nogent-le-Rotrou ? « Son grand atout c’était sa proximité avec Paris. Mais elle se perd avec des régions comme la côte d’azur à 3 h de train de la capitale. » Les

Français sont plus frileux mais « la clientèle étrangère permet de maintenir ce marché. Dès qu’on dépasse le 1,3 million, c’est plus des étrangers ». Contrairem­ent aux Français, très adeptes du côté régional, les étrangers sont plus à la recherche « d’une propriété

accessible » . Cette clientèle reste avant tout européenne avec des « allemands, anglais, suisses, des personnes des pays nordiques et des américains » .

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