Divines comédies d’Alain Kieffer
Nogent-le-Rotrou.
C’est une des missions du centre social à la Maison du Tertre : encadrer et conseiller les familles dans leur quotidien. L’association sarthoise Athéna est intervenue samedi pour le lancement du Défi « Familles à alimentation positive » , un concept simple mais exigeant.
Marion Le Grand et Cyrielle Ripault ont ainsi convié les personnes soucieuses de remettre en question leurs moeurs alimentaires ou de progresser un peu plus sur la voie de la bonne santé. Coordonnée par Emilie Lecomte, cette première rencontre a permis la formation d’un petit groupe de départ : « celles et ceux qui souhaitent l’intégrer peuvent nous contacter jusqu’à la mi-octobre, ils sont les bienvenus ! » , insiste la jeune animatrice et référente famille. Le principe du défi repose sur un objectif raisonnable : réformer le mode alimentaire en y incorporant jusqu’à 20 % de produits biologiques, locaux ou saisonniers sans surcoût financier : « cela peut être l’occasion de diminuer sa consommation de viandes au profit des protéines végétales, par exemple, ou encore de réduire son quota de sucre » , indiqua Marion aux participants qui se retrouveront tous les mois en toute liberté. Un programme sur huit mois
Pour les aider dans leur programme, un carnet de route leur a été délivré, et quelques initiatives les attendent, comme la visite d’une ferme agricole bio, un échange avec une nutritionniste, divers ateliers pratiques… « Au bout du compte, c’est tout le foyer qui est concerné, avec l’analyse du budget et la modification des lieux d’achat ( proximité). La convivialité doit tout de même prévaloir dans le groupe qui est libre d’aborder diverses thématiques comme le jardinage, de concocter des recettes, partager un repas » , annonce Cyrielle, qui enregistrait les premières inscriptions.
Cette opération gratuite pour les participants est déjà bien rodée depuis quelques années sur le plan national, et la session locale se terminera en juin prochain.
Nogent-le-Rotrou.
Alain Kieffer expose ses statuettes à la galerie In Situ jusqu’au 28 octobre. « J’’expose depuis 2001 dans différentes galeries, musées en Europe. Mon travail actuel consiste à croiser des critères de beauté appartenant à différentes cultures ( tatouages, scarifications, vêtements et signes religieux distinctifs). Ces codes culturels une fois mixés donnent des allures étranges et intemporelles à mes sculptures. En céramique comme dans la vie, je ne me prends pas au sérieux… Je m’amuse ! » explique l’artiste.
Ses oeuvres présentes à Nogent-le-Rotrou, elles ont cette même présence étonnée d’être au monde, que celles surgies de sépultures datant de civilisations depuis longtemps disparues. Elles sont en parfait état de conservation et semblent se situer à la confluence de toutes les civilisations ayant pu exister. Elles sont porteuses d’une insondable énigme autant pour les archéologues que pour les historiens d’art qui y voient de mystérieuses parentés avec l’art pré-colombien, ou celtique, ou sumérien, ou égyptien, voire inuit.
« Il y a dans cette statuaire, les traces de toute l’histoire des cultures et des spiritualités du monde. Il y a de l’ani- misme et du panthéisme dans ce qu’elle semble vouloir invoquer, évoquer ou représenter. Il en émane une sorte de ferveur religieuse familière, profane, syncrétique, joyeuse, ouverte et partageable… Comme si ces troublantes figurines au charme d’antiques divinités étaient l’expression d’une foi en l’humanité tout entière, passée, présente et à venir » explique Pierre Souchaud, artiste peintre.