Ces enseignes sur potence, véritable chef d’oeuvre de la cité bellêmoise
Bellême. Labellisée Petite Cité de Caractère en juin 2015, la cité besllêmoise souhaite respecter les recommandations de la Charte inhérente à ce label. Reflet des activités commerciales
En particulier pour les enseignes, reflet des activités commerciales et artisanales de la ville, et qui font partie intégrante du paysage urbain. « Nous recommandons d’utiliser les enseignes sur potence, explique Eric Yvard adjoint à la culture et historien du Perche. Il y en a déjà plusieurs en ville, c’est très esthétique et cela marque bien la singularité du lieu. »
Les enseignes sont apparues au XVe siècle avec la croissance des artisans et des commerçants dans les villes, elles prenaient souvent la forme de peintures de couleurs vives sur une façade, de sculptures sur une imposte, ou étaient découpées dans une plaque suspendue à une potence.
« L’enseigne peut présenter un logo, le nom du commerce, ou le métier concerné, à l’exclusion de toute marque publicitaire ». Certaines enseignes sur potence sont de véritables chefs-d’oeuvre du travail artisanal du ferronnier, elles sont soit en métal découpé, soit en tôle peinte. Le bois ou autres matières modernes sont également à privilégier.
La plus ancienne enseigne peinte aujourd’hui conservée date du XVIe siècle, elle est attribuée au peintre italien Melozzo da Forlì, et serait celle d’un apothicaire.