Un artiste syrien a initié les lycéens de Jean Monnet au concept du «reflet»

Accueilli par Philippe Chrétien, professeur d’Arts Plastiques, Walid el Masri, peintre syrien, intervenait les 8, 9 et 10 avril au lycée Jean Monnet dans le cadre du dispositif « De Visu ». Celui-ci mettant en valeur l’éducation artistique et culturelle en milieu scolaire et universitaire sur la Région Normandie. Il émane d’un partenariat entre la Région académique de Normandie, de la DRAC et de la Région, et ce, en faveur des élèves. La rencontre directe entre l’oeuvre et l’artiste étant privilégiée. Rencontre avec Walid el Masri.

➜ Quand avez-vous découvert la peinture ?

Je me suis toujours intéressé à cet art et me suis donc inscrit aux Beaux-Arts à Damas pour mieux comprendre… Diplôme en poche depuis 25 ans, je m’y suis consacré totalement. Je me suis installé en France, à Paris jusqu’en 2019, depuis mon atelier est à Rouen.

➜ « Comment vous êtesvous fait connaître en tant qu’artiste ? »

J’ai participé à de nombreuses expositions en Arabie Saoudite, au Qatar, à Abu Dhabi, entre autres…

Depuis mon installation à Rouen, je présente ma propre méthode aux personnes âgées, soit dans mon atelier, soit dans la nature. J’organise également des ateliers sensoriels. Je me suis inscrit pour participer au dispositif De Visu, en vue de faire découvrir et partager ma technique avec les élèves. Dans l’Art, c’est très important de s’exprimer sans jugement !

➜ Quel est l’intérêt du Dispositif De Visu ?

Partager un concept avec les élèves. C’est la première fois que j’intervenais dans un lycée. J’ai beaucoup apprécié de dévoiler ma technique et de partager ma technique aux lycéens et de leur faire partager. Pour le paon, j’ai choisi le glacis en peinture afin d’augmenter la profondeur et de changer la couleur. Les lycéens de 1ère et Terminale ont manifesté un grand intérêt à découvrir ma technique artistique qui ne peut qu’inciter à la méditation. Malheureusement, un atelier de 3 heures, c’est un juste pour se l’approprier…