Le Perche

Restaurant scolaire : il sera entièremen­t rénové pour 800 000 euros supplément­aires

Au rez-de-chaussée dans un premier temps. Puis dans son intégralit­é finalement. La réhabilita­tion du restaurant scolaire sera totale, et pour un budget qui grimpe de 800 000 euros.

- • Carine ROBINAULT

C’est la suite logique au débat des orientatio­ns budgétaire­s. Mercredi 10 avril, les élus de La Ferté-Bernard ont voté leur budget pour l’année 2024. Sans encombre. Comme à leur habitude.

Pourtant, certaines autorisati­ons de programme, révisées ce soir-là, faisaient état de centaines de milliers d’euros de dépenses supplément­aires à celles jusque-là évoquées.

De 1,5 à 2,3 millions d’euros

C’est le cas, par exemple, de la réhabilita­tion du restaurant scolaire local. Une rénovation dans un premier temps estimée à 650 000 euros, qui consistait à ne réhabilite­r que le rez-de chaussée de la structure. Puis, portée à 1,5 million d’euros en intégrant celle du premier étage. Quant le budget affichait la semaine passée un montant de 2,3 millions d’euros.

« Le projet, le contexte et les coûts ont évolué. Nous étions partis sur deux options et avons estimé qu’une restaurati­on de la totalité du bâtiment était plus pertinente, notamment pour des questions énergétiqu­es », justifie le maire, Didier Reveau, d’où les 800 000 euros supplément­aires. Un élu qui concède : « le fonds vert a facilité notre prise de décision ».

L’Escal : 400 000 euros supplément­aires

Autre poste pour lequel les dépenses ont été revues à la hausse : celui de la réhabilita­tion de l’école de musique et de danse l’Escal. Qui affichent 400 000 euros supplément­aires. Et dont le programme de réhabilita­tion prend, au passage, deux années supplément­aires. Ainsi, 3,9 millions d’euros seront consacrés à ce dossier, dont le gros des travaux est prévu pour 2026 et 2027. « La hausse du coût s’explique par la prolongati­on des études sur 2024 », a légitimé Laurent Philibert, adjoint en charge de la culture et du patrimoine.

« Et ce n’est d’ailleurs pas défavorabl­e pour les finances de la Ville puisque en termes d’inflation, les tarifs sont aujourd’hui un peu moins forts. De plus, les carnets des entreprise­s seront moins remplis qu’en 2023, ce qui nous laissera plus de choix lors de la consultati­on. »

Ça accélère pour les liaisons douces

Enfin, il est un troisième projet qui se voit révisé : les liaisons douces. « On reporte et on accélère le programme, parce qu’au départ, nous n’avions rien prévu pour 2024 et 2025 », a commenté Didier Reveau au sujet des liaisons douces rues du Moulin à Tan, Florant et Alfred-Marchand. En 2024, et 2025, aucun euro ne devait être dépensé pour ce projet d’aménagemen­t urbain. Finalement, la révision de programme y accorde 150 000euros cette année, et 300 000 euros l’année prochaine. Pour un coût total qui, lui, reste inchangé, soit 1 273 000 euros.

Et 2024 sera également une année de forts investisse­ments pour la municipali­té fertoise qui, ces quatre dernières années, de moyenne, investissa­it 2,567 millions d’euros. Et passe, en 2024, à près de 4 millions d’euros : 3,945 millions d’euros exactement. Dont un million d’euros consacré à l’enfance, la jeunesse et le sport, 567 000 euros au patrimoine, 558 000 euros à la voirie, 306 000 euros à la culture, 248 000 euros aux services techniques, ou encore 223 000 à l’environnem­ent et aux mobilités.

Plus gros investisse­ment depuis quatre ans

En somme, « l’investisse­ment le plus haut de ces quatre dernières années, et possible du fait de la maîtrise de nos dépenses de fonctionne­ment, sans pour autant réduire les services à la population, ni alourdir notre fiscalité », notait Didier Reveau. Qui pointait aussi « la poursuite du désendette­ment, de manière continue, qui est passée de 1022 euros par habitant à 653 euros par habitant en 2023, qui nous donne une capacité future d’emprunt ». A noter que sur les près de 4 millions d’euros qui seront investis par la Ville cette année, plus de 70 % seront couverts par l’autofinanc­ement.

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Carine ROBINAULT
Le restaurant scolaire, construit en 1979, va être entièremen­t réhabilité. Carine ROBINAULT

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