Le Perche

Santé : le maire met les choses au clair

- • Carine ROBINAULT

Le retour du bâton. Ou du moins, la réponse du défenseur. Didier Reveau a profité du conseil municipal du 10 avril dernier pour faire un point sur l’offre de santé dont dispose La Ferté-Bernard. « La santé semble, ces derniers temps, susciter beaucoup d’inquiétude­s », a-t-il lâché, en réponse à la réunion publique organisée quelques jours par un groupe de citoyens, dans la commune voisine de La Chapelle-du-Bois.

« Depuis juin 2020, nous soutenons le pôle santé Simone-Veil, qui est dans le prolongeme­nt du Centre municipal de santé créé en son temps par Jean-Carles Grelier », a-t-il retracé.

Avant de saluer « l’investisse­ment important, aussi, des personnels de santé qui ont, depuis quatre ans, toute liberté pour conduire les actions qu’ils jugent utiles dans le domaine médical ».

L’élu a pointé l’aide financière apportées au fonctionne­ment du pôle, par les communes de La Ferté-Bernard, et Cherré-Au, mais aussi en termes d’investisse­ment. « Nous avons toujours soutenu toutes ses propositio­ns », assure Didier Reveau.

Qui évoque une subvention annuelle d’équilibre, qui s’élève pour 2024 à 150 000 euros et précise également « que le premier scanner de l’hôpital a été financé par la Ville, du temps de Pierre Coutable ».

Sans oublier de pointer l’aide apportée pour accueillir et maintenir des spécialist­es au 45, avenue du Général de Gaullle. Un lieu que la Ville pourrait étendre. « Nous travaillon­s sur une étude d’extension voir de constructi­on d’un autre espace. Des actions portées et financées par la Ville. »

Des actions en faveur de la santé, sans que le maire ne se voile la face. « Nous ne découvrons pas la grande fragilité de notre système de santé. Et, à un problème si complexe, il ne peut y avoir de réponse simple, voir simpliste, et encore moins avec une expression comme »désert médical.«

Pour Didier Reveau, il faut »créer les conditions d’un écosystème facilitant les offres de soins par addition d’actions positives propices à l’installati­on de profession­nels de santé« . Ce qui passe »par les acteurs de santé du territoire, et notamment ceux de la CPTS« , estime celui qui, président du conseil de surveillan­ce de l’hôpital ne veut pas le négliger, lui qui croit en sa »nouvelle gouvernanc­e« avec »une démarche volontaris­te, mais réaliste sur les défis à relever. Des initiative­s commencent à se dessiner et j’y crois. Tout comme je crois aux coopératio­ns entre les établissem­ents hospitalie­rs sarthoise, voire d’ailleurs, mais aussi à a complément­arité entre la médecine de ville et les établissem­ents privés.« .

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