Attention au faux départ…
Pour être de la fête du samedi 23 septembre, il va falloir très vite valider son bulletin d’inscription. Ce serait dommage de rester dans les starting-blocks !
En ce début de semaine, 1 236 coureurs ont validé leur inscription pour le Défi du Jerzual de 12 km. Pour 1 600 places disponibles. 344 coureurs ou marcheurs l’ont fait également pour le Défi contre le cancer et ses 6 km. Là, 600 places sont disponibles.
Si les catégories allant des écoles d’athlétisme aux minimes ont encore de la marge, on le voit pour la course principale, cela commence à se tendre. C’est que l’on vient de loin pour participer à la plus belle course du bassin et de ses alentours très élargis.
De Condom ou de Paris
Comme exemple de motivation à être de l’événement, on peut donner l’exemple de ce couple de Condom, dans le Gers, qui fera le déplacement en train. Un périple de trois jours, un aller-retour, juste pour être de la fête.
Beaucoup de coureurs exilés en profitent également pour revenir dans le secteur familial. On pense ici à tout un panel de Parisiens.
Outre les entreprises qui délèguent plusieurs de leurs employés, on trouve également des « teams » de l’administration, d’agents d’états ou de collectivités. Par exemple les pompiers sont toujours très bien repré- sentés. Michel Daugan, comme organisateur avec ses membres de l’ACR Dinan et ses bénévoles de tous horizons, annonce une singularité supplémentaire cette fois : « La Gendarmerie sera dans la course » . Pas toute entière à sécuriser l’événement, précise- t- il : « Non, certains courront sous leur identité. Ainsi, nous aurons colonel, commandant, capitaine et d’autres encore ».
Où se situeront-ils par rapport au deux ex-vainqueur que sont Christopher Yris et Anthony Saudrais qui, eux très précautionneux, ont déjà validé leur inscription ? Difficile à dire comme également d’annoncer de quoi sera composée la cohorte habi- tuelle de coureurs étrangers qui ne se déplaceront que pour la gagne.
Le reste du peloton, et même certains leaders, trouvera d’autres motivations. Les actions caritatives mises en place au profit de Din’Handisport, de la Recherche contre le cancer et de la jeune Olivia, victime en début d’année d’un très rare infarctus de la moelle épinière, font aussi que l’on tient à être présent sur l’une ou l’autre des épreuves de ce samedi dinannais.
Michel Daugan : « Déjà, les bénévoles sont souvent naturellement sensibles à ces causes. Ils aiment que l’on porte attention à des gens en difficulté et que parfois ils fréquentent. Ensuite cela motive bien des coureurs qui ne sont que des joggers. Pas des compétiteurs du tout. Les actions caritatives les poussent à participer à nos épreuves ».