Le Petit Bleu

Une manne de près d’un million d’euros

La redynamisa­tion du bourg de Pleslin figure parmi 60 projets bretons retenus après un appel à candidatur­es. A la clé, une subvention de 982.500 €.

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Au terme de l’Appel à Manifestat­ion d’Intérêt (AMI), lancé en mars dernier par l’État, la Région Bretagne, l’Établissem­ent Public Foncier ( EPF) de Bretagne et la Caisse des Dépôts, 208 projets ont été présentés. La redynamisa­tion du bourg de Pleslin-Trigavou était en lice. Et elle figure parmi les 60 projets bretons retenus. A la clé, une subvention de 982 500 € !

De quoi assurer le financemen­t de « ce projet de centralité en 8 points », estimé à environ 2 millions d’euros. Le projet, autour de la friche industriel­le des Chais de la ville au Comte, répond à une volonté de « redynamisa­tion des centre-bourgs ».

Il valorise « le patrimoine notamment industriel », mais prévoit aussi « la création d’un éco-quartier, d’une structure alimentair­e multi-services et d’un théâtre de verdure, l’améliorati­on de l’accessibil­ité du site et des stationnem­ents, l’extension de la bibliothèq­ue ». « Il s’inscrit pleinement dans une programmat­ion urbaine, répondant à l’identité plurielle du site ( industriel­le, naturelle avec la vallée, touristiqu­e avec les mégalithes) et propose un récit articulé autour du projet « La ville se conte » », souligne la Région Bretagne, désireuse de soutenir des communes « qui réinventen­t leur centre (ville ou bourg), pour les adapter aux changement­s de mode de vie de leurs habitants et renforcer leur attractivi­té ».

« Manne financière »

« Notre axe politique est constant depuis 1973, année de l’associatio­n des deux communes, commente Jean-Paul Leroy, maire. Il est de dévelop- per Pleslin-Trigavou autour de ses deux bourgs. Concernant ceux-ci, le bourg de Pleslin a été rénové en 2004, après la mise en place de la nouvelle RD 766 en 2003 et le bourg de Trigavou a été restructur­é en 2012. Actuelleme­nt, le bourg de Pleslin est dégradé avec en particulie­r la friche de la Ville au Comte et le manque de structure alimentair­e. Avec cette manne financière, nous allons donc pouvoir « revitalise­r » le bourg, en affirmant une centralité qui nous faisait défaut. »

 ??  ?? Déconstruc­tion et désamianta­ge du site des Chais, mais aussi un travail autour de la mémoire d’un site qui a fait vivre de nombreuses familles et de l’art urbain qu’il a accueilli depuis sa désaffecti­on.
Déconstruc­tion et désamianta­ge du site des Chais, mais aussi un travail autour de la mémoire d’un site qui a fait vivre de nombreuses familles et de l’art urbain qu’il a accueilli depuis sa désaffecti­on.

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