Le Petit Bleu

Le début d’une saga d’héroïc fantasy

Le Dinannais sort son 3e roman. Il ouvre une série de quatre tomes où voisinent les mythologie­s nordiques et l’héroïc fantasy.

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Son précédent roman, Chloris et le pêcheur de Cancale, était fantastiqu­e. David Virassamy se jette maintenant dans l’héroïc fantasy pour une saga qui fleure bon les elfes, les mondes parallèles et une épée magique qui joue un rôle central dans le récit.

« Eïleen est une jeune princesse elfique qui vit au nord de Norroisia, dans le royaume de Délénia. Assoiffée d’indépendan­ce, elle se montre parfois capricieus­e, malgré son coeur altruiste. Son père, le roi Ewäld, ne se remet pas de la mort de sa femme. Il fait tout pour protéger sa fille du monde extérieur dont elle ignore les dangers. Après la mort de sa mère, Eïleen cherche un exutoire à sa tristesse en apprenant à manier l’épée. Talentueus­e, elle souhaite devenir la plus grande guerrière que le monde ait connu », raconte l’auteur. Elle aura fort à faire dans cet univers où se côtoient des princes prétendant­s, de féroces guerriers et des créatures légendaire­s tels que les dragons.

Pour rédiger sa saga, David Virassamy a parcouru de nombreux livres et internet car son histoire baigne également dans la mythologie nordique. « C’est important de trouver des sources ne serait-ce que pour décrire les paysages, les lacs, trouver des lieux, certes fictifs, mais à consonnanc­e scandinave. Et puis, j’ai conservé le nom des dieux, alors il faut être précis. Tout en se préser- vant de trop fortes influences », explique cet amateur du Seigneur des anneaux.

Peintre

Le 2e tome est prêt, le 3e à l’état de brouillon. C’est dire si David Virassamy est prolifique malgré un temps quelque peu réduit. Il écrit une demi-heure chaque jour avant d’amener son enfant à l’école et de se rendre au collège du Val de Rance, à Plouër-sur-Rance où il est agent technique. Le soir, il se livre à cette fébrile activité. Et tant qu’à faire, c’est aussi lui qui rédige les couverture­s de ses romans car il est également peintre et expose fréquemmen­t dans la région. La jeune fille qui ornait déjà son précédent roman existe réellement. « C’est Morgane, la fille d’une amie dinannaise, qui pose pour moi. J’ai dû réaliser six ou sept toiles avant de parvenir à ce que je souhaitais pour le livre. »

Morgane n’est pas le seul point commun avec son second roman. Même si nous ne sommes pas dans le même univers, Eileen, la princesse, se trouve être l’ancêtre d’un des personnage­s de l’étrange récit qui se déroulait, de nos jours, entre Cancale et Dinan ! David Virassamy aime ainsi créer des passerelle­s entre ses fictions. Il y en aura d’autres dans le roman qui suivra cette saga nordique. D’ici là, il pourrait rencontrer des élèves de son collège pour présenter son ouvrage et parler du fantastiqu­e, comme il l’a déjà fait avec des professeur­s de l’établissem­ent. « Ils m’ont d’ailleurs posé beaucoup de questions », se réjouit l’auteur dinannais.

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David Virassamy tient en main son dernier ouvrage devant ses toiles de la jeune Morgane (alias Eïleen et Chloris) : celle du tout nouveau roman et du précédent.

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