3 QUESTIONS À JEAN-LOUIS NOGUES
1. Vous avez été élu maire, en mars 2014. Quel rapide bilan pouvez-vous dresser de votre travail, à mimandat ? Le plus gros chantier du mandat est sans nul doute l’aménagement du bourg et son rond-point franchissable qui fait ralentir les véhicules, avec le fleurissement des parterres. Cela donne un nouveau visage au centre bourg, il nous reste encore les abribus et la liaison douce, route de Calorguen, à réaliser. L’autre gros dossier qui nous engagera pour la prochaine décennie est le PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal), qui, à terme, déterminera les futurs terrains constructibles sur notre commune. Yannick Feudé et Christian Bessaa en ont la charge. Les terrains qui sont constructibles aujourd’hui, ne le seront plus forcément demain. Lorsque nous saurons la surface constructible attribuée, là et seulement à ce moment-là, nous proposerons une carte des futurs terrains constructibles. 2. Vous êtes Vice-Président de Dinan-Agglomération, en charge de l’environnement et de la GEMAPI*, quel est le point fort de votre action, depuis votre élection ? Coté environnement il y a la lutte contre les espèces invasives - chenilles processionnaires, frelons asiatiques, etc… - à harmoniser sur l’ensemble des 65 communes que compte l’Agglomération. Six sessions de formation ont eu lieu pour former les référents communaux à la reconnaissance du frelon asiatique, présenter son cycle de développement et les
moyens de lutte associés.
S’agissant du GEMAPI, il y a le programme de restauration des cours d’eau, le développement durable avec la stratégie bocagère où, pour 2018 près de 25 kilomètres – 24.515 mètres linéaires - de plantation sont programmés à ce jour, sur l’agglo. Dinan Agglomération va donc, à compter du 1er janvier 2018, exercer obligatoirement cette nouvelle compétence en lieu et place des communes et sera donc en charge de la gestion et valorisation des espaces naturels sur le territoire. Elle sera aussi en charge de l’aménagement des bassins hydrographiques, de l’entretien et l’aménagement des cours d’eau, lacs ou plans d’eau, y compris leurs accès, de la défense contre les inondations et contre la mer, la protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides. Une étude va être lancée. Son analyse tiendra compte de notre nouveau territoire, de ses compétences actuelles et à venir, les objectifs et la stratégie de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations. 3. Que pensez-vous de la suppression de la réserve parlementaire, qui permettait le financement, en partie, des projets des petites communes rurales ? Nous en avons tous bénéficié. Cela nous à beaucoup aidé à boucler certains projets comme pour Saint-André-des-Eaux notre aménagement du bourg. Malgré cela, je pense que c’est une bonne chose car cela permet de mettre fin aux abus et au clientélisme. Cependant, je suis favorable à ce que cette somme soit redistribuée, en augmentant la DETR (Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux) aux communes et collectivités. Ce qui permettrait aux communes de financer certains projets et de subventionner nos associations, qui pouvaient jusque-là bénéficier de cette réserve parlementaire. *Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations (NLDR)