Sa menuiserie détruite par le feu
La menuiserie Daniel Salmon, à Ploubalay, a pris feu le mercredi 6 décembre. Malgré l’intervention d’une cinquantaine de pompiers, un bâtiment de 370 m2 est entièrement détruit. Un chien, resté à l’intérieur du bâtiment, n’a pas survécu.
Mercredi 6 décembre, un incendie a détruit la menuiserie Daniel Salmon, un bâtiment d’environ 370 m2, situé zone de Coutelouche, à Ploubalay (commune de Beaussais-sur-Mer).
Le feu, impressionnant, s’est déclaré vers 20h20. Une cinquantaine de sapeurs-pompiers, venus de treize casernes des Côtes d’Armor et d’Ille-etVilaine, sont intervenus sur les lieux, qu’ils n’ont quittés que vers 5 heures du matin.
« J’ai tout perdu » , explique l’artisan de 55 ans, rencontré sur place au lendemain du sinistre.
Un chien est mort dans l’incendie
Lui est indemne, mais son chien, resté à l’intérieur, n’a pas survécu. Il s’appelait Happy. C’était un setter anglais de 3 ans et demi, « que j’avais sorti de la misère à 7 mois » .
« Quand je suis arrivé – je ne sais pas vraiment quelle heure il était – j’ai défoncé la porte pour essayer de sortir le chien, mais tout était déjà en feu d’un bout à l’autre » , témoigne Ludovic Salmon, le fils du menuisier.
Gâchis
L’artisan, qui travaille seul, avait quitté l’entreprise un peu plus d’une heure avant, et il devait repasser plus tard « pour couper le courant » .
Le menuisier n’a « aucune idée» de ce qui a pu provoquer l’incendie. Il ne peut que constater l’immense gâchis. « Ce bâtiment date de 2010. J’avais mis un an et demi à le construire, en plus de mon boulot. »
A l’intérieur se trouvaient « une quinzaine de machines » , un stock de bois « d’au moins 10 m3 » , des meubles et une porte prêts à être posés chez les clients. Et quelques souvenirs familiaux, « comme le fusil de mon père décédé » .
Factures, devis, ordinateur sont aussi partis en fumée, comme un fourgon Mercedes qui contenait lui aussi du matériel. Un bâtiment situé à proximité, « appartenant à mon beau-frère » , est partiellement détruit. Il ne reste, en somme, qu’un caisson où se trouvait du bois, et « une visseuse, une scie sauteuse et une perçeuse » . Une dizaine de ruches n’a pas brûlé, mais a priori peu d’abeilles ont survécu.
« Il faudra repartir »
Difficile d’évaluer le préjudice. Mais Daniel Salmon, pas du genre à se laisser aller, ne compte pas « rester là-dessus » . « Pas dit que le moral sera toujours là, mais il faudra essayer de repartir, dit-il avec un certain flegme. L’essentiel, c’est qu’il n’y ait eu aucun blessé, y compris parmi les pompiers. Cela aurait pu arriver puisqu’une bouteille de gaz a explosé. »