Fusion des deux régions : 200 fonctionnaires vont déménager
Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon
Le préfet de la région Midi-Pyrénées, Pascal Mailhos, a évalué vendredi à environ 200 le nombre de fonctionnaires qui vont devoir déménager lors de la création en 2016 de la grande région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon.
M. Mailhos a indiqué que "l'équilibre actuel de l'emploi public régional de l'Etat sera maintenu, soit 55% pour Toulouse et 45% pour Montpellier", lors d'une conférence de presse à la préfecture de l'Aude.
Le préfet a par ailleurs détaillé la répartition des compétences entre les deux métropoles, qui a fait l'objet d'échanges tendus au cours des derniers mois chez les élus des deux régions.
Montpellier héritera des sièges des services régionaux chargés de la culture (DRAC), de la santé (ARS), de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale, ainsi que de la Chambre régionale des comptes, comme l'avait annoncé le président (PS) de la région LanguedocRoussillon, Damien Alary, jeudi soir.
Le siège national de l'Agence française de la biodiversité sera aussi installé à Montpellier, ainsi que la caisse du Régime social des indépendants (RSI) et du Bureau de recherche géologique et minière (BRGM).
Les deux académies, dont le périmètre n'a pas été modifié depuis 1809, seront conservées, mais le rectorat de Montpellier sera chargé de la coordination au niveau de la grande région, a indiqué la rectrice de l'académie de Montpellier, Armande Le Pellec Muller.
Toulouse, qui a été désignée capitale régionale provisoire par le gouvernement, se voit octroyer les sièges des directions régionales chargées de l'agriculture (DRAAF), de l'environnement (DREAL), des entreprises (DIRECCTE), ainsi que de l'Institut national des statistiques (INSEE) et des finances publiques.