Le Petit Journal - Catalan

CHONOLOGIE DES FAITS

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> 14 juillet. Une dispute a lieu au domicile des époux Benitez, entre Francisco, le mari, et sa femme Marie-Josée.

> 14 juillet à partir de 17 h 17. La mère , 53 ans, et la fille Allison, 19 ans, n’émettent plus de message ni de signe de vie depuis le 14 juillet à 17 h 17. Le dernier SMS expédié depuis le portable de la mère à une autre de ses filles, Lydia de Montpellie­r, indique qu’elles se rendent à Toulouse, qu’elle vient de prendre une décision difficile. Depuis, les téléphones sont coupés, les cartes de crédit et les comptes de réseaux sociaux sont totalement inactifs.

> 15 juillet. Au comité d’organisati­on de l’élection de Miss Roussillon, on s’inquiète de l’absence d’Allison pour la deuxième journée de regroupeme­nt des candidates prévue ce même jour à Canet-En-Roussillon (Pyrénées-Orientales).

> 16 juillet. Alexandre, un proche d’Allison se rend au domicile des Benitez. Le père lui répond, depuis le balcon, qu’Allison et sa mère sont parties à Toulouse, qu’elles vont bien et qu’elles ont coupé leur portable. Le jeune garçon n’est pas convaincu. Les alertes lancées par le comité Miss France du Roussillon sur les réseaux sociaux ne donnent rien.

> 22 juillet. à 10 h 45, Francisco Benitez se rend au commissari­at pour faire part de son inquiétude. Il en ressort dix minutes plus tard. Aucune main courante n’est enregistré­e.

> 25 juillet. Francisco Benitez est longuement entendu par la police.

> 30 et 31 juillet. Nouveaux interrogat­oires du père d’Allison par les enquêteurs.

> 31 juillet. Un appel à témoins est lancé par les policiers, massivemen­t relayé par les médias.

> 1er août. Une longue perquisiti­on a lieu au domicile de la famille Benitez. Ce jour-là, Francisco Benitez déclare au téléphone à des journalist­es : «Je suis inquiet, très inquiet, même. Qui ne le serait pas dans pareille situation ? Il ne faut faire aucune relation directe entre la dispute que j’ai pu avoir le 14 juillet avec mon épouse et leur disparitio­n. C’était une dispute comme il peut en exister dans tous les couples», avait-il insisté.

> 2 août. Le parquet de Perpignan ouvre une informatio­n judiciaire pour «recherche de la cause de la disparitio­n».

> 4 août. Le dimanche après-midi, seul dans la salle de vidéo du centre de recrutemen­t de la Légion Étrangère où il travaille à Perpignan, Francisco Benitez enregistre un poignant témoignage de son innocence (lire en page 3) qu’il poste ensuite sur le site de Paris Match.

> 5 août. En fin de nuit, Francisco Benitez se pend dans les toilettes de la caserne Joffre.

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