De l’esclavage moderne sur les plages du Roussillon
Communiqué de presse du FNJ66
Nourritures périmés, un placard de 2 m2 comme habitation, pas de douches, un rythme effréné de travail : en clair, ce jeune parisien de 20 ans venu travailler cet été à Argelès sur Mer fut un esclave. Un jeune qui souhaitait gagner de l’argent a été exploité, traité comme un objet, exploité jusqu’à l’os par un patron véreux et sans scrupule. Ce même individu déclare même, ô comble, qu’il n’est pas à son coup d’essai.
Cette énième actualité révèle au-delà du calvaire subi par ce jeune, que l’esclavage, l’exploitation de l’homme par l’homme et la cupidité à son apogée ne sont point des fléaux disparus de notre pays. Combien de jeunes travaillent vainement chaque été pour gagner une misère et dans des conditions contraires aux Droits de l’Homme ? Les jeunes ne sont pas la variable d’ajustement du marché du travail.
Ce jeune, que le FNJ des Pyrénées-Orientales soutient tout naturellement dans sa plainte et sa démarche, mérite de retrouver sa dignité et d’obtenir réparation à hauteur du préjudice ; la sanction infligée au patron doit servir d’exemple. Nous sommes tout de même surpris qu’aucun mouvement jeunes du département n’aient officiellement communiqué. Un élément de l’affaire serait-il gênant pour certains ? Sont-ils honteux de la société qu’ils nous laissent ?
A «la souveraineté de l’argent» selon le mot de Le Play, opposons le respect des travailleurs et une véritable France sociale et patriotique. Avec le FN, avec Marine le Pen, défendons les jeunes travailleurs !