D COMME DIVERSITÉ
La production française d’abricot est caractérisée par une offre étendue de variétés : il en existe actuellement plus d’une trentaine sur le marché ! Elles se différencient principalement par leur couleur (orange uniforme ou avec une surimpression rouge appelée “blush”), leur goût (les variétés sont plus ou moins sucrées ou acidulées) et leur texture (plus ou moins juteuse).
Certaines variétés sont caractéristiques d’un terroir : c’est le cas du Bergeron pour la vallée du Rhône, de l’Orangé de Provence et du Royal du Roussillon. Mais la plupart d’entre elles sont cultivées dans l’ensemble des vergers français.
La PFI, née dans les années 90, vise à limiter le recours aux produits de synthèse.
Depuis 2011, les producteurs de l’AOP(1) Abricots de France se sont engagés aux côtés d’autres arboriculteurs français en signant leur charte “Vergers écoresponsables” afin de promouvoir ensemble cette démarche.
Plus de 900 exploitations productrices d’Abricots de nos Régions soit 3 300 hectares et 50 000 tonnes de fruits s’engagent dans une charte de bonnes pratiques contrôlée par des organismes indépendants, reposant sur les trois piliers du développement durable : environnemental, les pratiques encadrées, respectueuses de l’environnement, de la santé des arboriculteurs et des consommateurs, telles que le maintien de la biodiversité dans les vergers, la limitation du re- cours aux produits de synthèse, ou la réduction de l’impact sur la pollution des eaux et des sols. Sur un plan plus social, les fruits “vergers écoresponsables” sont cultivés en France.
Ils sont cueillis à la main par des salariés qualifiés qui bénéficient de la protection sociale et sanitaire relevant du droit français. Économes, les arboriculteurs doivent pouvoir vivre de leur travail pour assurer la pérennité du verger et préserver l’autonomie alimentaire de la France.
Cette production offre des emplois stables ou saisonniers qui contribuent au maintien de l’économie rurale.
Association nationale d’organisations de producteurs.