« Llavant de Taoula » par l’amicale de l’étang devenu tradition
Coutumes d’un autre temps
« Llavant de Taoula » par l’amicale de l’étang
Après le dépôt de gerbe sur le bord de l’étang, la fière équipe des 18 bénévoles de l’étang, autour de Pierre Clos ont « embarqué», hum ! Grimpé sur la remorque à vendange en compagnie de la « Banda els Companyls de Céret », pour faire le tour des 80 baraques de l’étang, et perpétuer ainsi comme chaque année, et ce depuis, fort, fort longtemps, la tradition.
Certains anciens évoquent encore la baraque de tel… ou celui-ci, tu t’en souviens, tel autre de années 1936, des premier congés payés ou même bien avant où les pêcheurs locaux retapaient leurs baraques avec des traverses de chemin de fer, des planches, des sanyls, ou tout simplement d’anciens cadres de portes.
La vie était rude, mais le coeur y était, tout le monde était solidaire pour que la vie continue autour de l’étang.
Les traditions sont restées, les fêtes aux baraques de l’étang sont mémorables, chaque week-end, chaque fête est une joie de se retrouver, d’échanger les souvenirs.
Là, c’est la baraque de jeanPaul Estirach, ce sera la première et si par hasard la banda ne savait pas jouer « l’Internationale « elle ne serait pas retenue… C’est Moïse qui avait monté la fête des pêcheurs de l’étang.
Des moments fort d’émotion, surtout ne pas oublier de s’arrêter à toutes les baraques « on boit un petit coup », la fanfare joue, on s’embrasse et des fois certains anciens sèchent quelques larmes, « l’émotion est trop forte depuis tant d’années », on passe ensuite à celle de l’association de Jérémy, ils sont plus de 40 autour d’un agneau à la broche.
Et on finit par celle de Jean- Jacques
Suivant la tradition el « Llevant de Taula » est un moment festif : de joyeux musi- ciens ambulants allaient de maison en maison jouaient une mélodie devant chaque porte où ils sont acceptés et reçoivent quelques subsides en échange, pour l’organisa-
tion des fêtes.