Le Petit Journal - Catalan

La Femme chez François Desnoyer

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La Collection Desnoyer vous invite à découvrir la nouvelle exposition de la rentrée "La Femme chez François Desnoyer". La femme est le thème central de l'?uvre de François Desnoyer, si vivante, si sensible, si présente dans ses peintures, qu'elle nous invite à la contempler dans sa nudité et son quotidien. Une exposition intime où la femme se dévoile et s'exhibe avec pudeur, un regard singulier porté par un artiste inhabituel.

Peintre figuratif du début XXe siècle, ce personnage de la vie artistique française est étroitemen­t associé à la ville de St Cyprien. Il n'est pourtant pas cyprianenc de souche, mais ce sont les aléas de la vie qui le mèneront à cette ville.

François Desnoyer est né à Montauban en 1894. Il s'installe à Paris en 1912 où il recevra sa formation de peintre, hélas interrompu­e par la Grande Guerre. Fait prisonnier en 1918, il sera libéré à la fin de la guerre et retournera s'installer à Montauban. Il revient à Paris en 1921 pour entrer à l'école des arts décoratifs. A sa sortie de l'école, il devient professeur et enseigne dans des établissem­ents de la région parisienne.

En parallèle il commence à peindre à titre personnel etse fait connaître en explosant dans des salons privés, rarement en galeries. Il est soutenu par quelques mécènes qui l'encourage à travailler sur la couleur. Durant les années 30 il affine sa technique et prenant dans les différents courants de la peinture ce qui lui parait le plus approprié, sans se soumettre à une de ses techniques. Ainsi voit-on sa peinture évoluer légèrement vers le fauvisme ou le cubisme sans que ça soit vraiment visible.

En 1934, François Des- noyer participe au salon des indépendan­ts, aux cotés de Lotiron, Gromaire et Goerg. Ces quatre personnes deviendron­t rapidement inséparabl­es et s'influencer­ont les uns les autres.

La seconde guerre mondiale l'oblige à quitter la métropole, il s'embarque pour l'Algérie, puis revient à Paris à la rencontre de résistant dont il partagera l'activisme. A partir de 1948 il rejoint la ville de Sète et s'y installe définitive­ment. En 1950, c'est à dire assez tardivemen­t, il rencontre Jean Olibo, maire de St Cyprien, grâce à des amis artistes de Perpignan. L'édile le convaincra de créer une fondation (en 1962) dans sa ville, puis de s'y installer. C'est ainsi que Desnoyer donna à la ville la plus grande partie de sa collection d'art moderne, ainsi que ses archives personnell­es. Cette fondation sera transformé en 2005 en "Collection Desnoyer", que la ville gère à travers son musée d'art moderne.

François Desnoyer est mort en 1972 à St Cyprien. Du 12 septembre au 31 octobre, à Saint-Cyprien.

Vernissage le vendredi 11 septembre, à 18h30 (gratuit).

A la Collection FrançoisDe­snoyer.

Tous les jours de 14h à 18h, sauf le lundi.

Infos au 04.68.21.06.96.

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