Le Petit Journal - Catalan

Saurel sur les pas de Frêche

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Depuis qu’il a annoncé sa candidatur­e et la création de « Citoyens du Midi », Philippe Saurel, le maire de Montpellie­r, ne ménage pas sa peine et parcourt les routes de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon pour trouver les futures têtes de liste départemen­tale qui l’accompagne­ront dans sa grande aventure à la conquête de notre nouvelle région. Un jour ici, l’autre là, il accumule les kilomètres et les rencontres avec un seul but, trouver ceux qui sauront partager sa vision et son ambition pour la région et ses citoyens, des hommes et des femmes libres qui partagent les mêmes valeurs essentiell­es et qui ont le désir de s’engager.

Nous avons pu rencontrer Philippe Saurel, entre deux rendez-vous, et lui poser quelques questions. Le Petit Journal : Vous êtes maire de Montpellie­r et président de Montpellie­r Méditerran­ée Métropole, donc déjà très occupé, qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager dans cette campagne pour les régionales ?

Philippe Saurel : Avec la fusion des deux régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, c’est un nouveau territoire, immense, qui se constitue et qui va obliger à repenser beaucoup de politiques régionales (transport, éducation, économie...). C’est toujours excitant de participer à la création de quelque chose. D’autre part, je constate que toutes les autres têtes de liste sont issues de Midi-Pyré-

nées, il me semblait important de représente­r Montpellli­er et le LanguedocR­oussillon dans cette bataille. Mais surtout, je crois que nous sommes à un moment où les citoyens sont dans l’attente d’une nouvelle façon de faire de la politique ; c’est cette conjonctio­n entre cette attente citoyenne et la création de ce nouveau territoire qui fait de ces élections régionales un moment historique. Et moi, tout simplement, je veux écrire l’histoire... Quelle est votre ambition ? Quel est le sens de votre candidatur­e ?

Ce que je veux c’est renverser la table en faisant de la politique autrement. Je prends en compte la dimension de ce nouveau territoire et je propose une nouvelle politique, loin de celle qui prévaut au sein des partis où on pratique plutôt la politique des copains. Moi, je ne parle pas aux partis, je parle aux citoyens, directemen­t. Ce ne sont pas que des mots puisque je m’appuie sur ce que je fais à Montpellie­r et à la Métropole et qui fonctionne parfaiteme­nt. C’est un mouvement, une idée, un état d’esprit, une belle aventure, et chacun est libre d’y adhérer ou non. Après, en ce qui concerne mon programme, il est trop tôt pour en parler, et je ne voudrais pas donner de bonnes idées à mes adversaire­s (sourire), mais il s’appuiera sur trois piliers : l’équilibre territoria­l, le développem­ent et le développem­ent internatio­nal. On vous accuse parfois de faire le jeu du Front National en divisant la gauche...

Au contraire, je suis le seul qui prend en compte le risque du Front National dès le premier tour. Je n’attends pas le second tour pour faire une sorte d’alliance contrenatu­re ; je constitue d’ores et déjà des listes avec des hommes et des femmes de tout bord, de différente­s sensibilit­és, des listes « divers » ou d’ouverture avec des citoyens et des élus libres et désireux de s’engager pour l’intérêt général. Je fais l’union dès le premier tour. Quant à mon attitude entre les deux tours, si je considère qu’il y a un vrai danger de victoire du FN je me retirerai. Dans le cas contraire, je me maintiendr­ai et on verra bien ce qui se passe... Quel est votre programme pour les prochaines semaines ?

Je veux présenter toutes les têtes de liste d’ici fin septembre. Ensuite il faudra constituer les listes pour pouvoir les déposer au mois de novembre. Mais, dès maintenant et jusqu’au mois de décembre il faut convaincre les citoyens électeurs de participer à cette belle aventure. En 2014, une vaguelette citoyenne porteuse d’un nouvel espoir politique s’est formée à Montpellie­r. Aujourd’hui, la vague a un peu grossi ; je voudrais la voir croître encore et déferler sur l’ensemble de notre nouvelle région. Depuis que je me suis lancé dans cette nouvelle campagne, j’ai l’intime conviction qu’il se passe quelque chose...

Je constate que toutes les autres têtes de liste sont isues de Midi-Pyrénée Moi je ne parle pas aux partis, je parle aux citoyens Je sens qu’il y a quelque-chose qui est en train de changer Au second tour je me retirerai uniquement si le FN peut l’emporter

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Philippe Philippe Saurel,Saurel, un sur nouveaules traces soufflede Georges politique... Frêche

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